[RP]Dissolution de mariage Keltica et Amorri

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Wil arriva dans la salle et attendit l'arrivée de tout le monde

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Le prélat entra et salua Wilfred, puis prit place. Il ne manquait que les officiaux et Keltica.

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C'est en tant qu'official que le jeune frère entre dans la salle saluant avec déférence les personnes présentes, puis s'installe à la place désignée.

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Keltica arriva à son tour et salua aimablement chaque personne présente, puis elle s'assit à la place qui lui était dévolue.

Nombre de messages : 74 Age : 34 Diocèse : Lyon Date d'inscription : 03/07/2009

Gwendohermio arriva devant la salle et entra.
Elle salua chaque personne avant de s'asseoir à la place indiquée. La brune était official pour la première fois, elle allait donc découvrir comment cela se passait.

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L'officialité épiscopale se réunit ce jour sous ma présidence, en ma qualité d'Archevêque de Lyon.
Monseigneur Wilfred Ivanhoe siégera à titre de procureur ecclésiastique. Le Frère Ambroise et Mère Gwendohermio agiront à titre d'officiaux pour le procès.

Nous examinerons aujourd'hui la demande de Keltica de Chancelley, de voir son union maritale et scellée par le sacrement du mariage avec Amorri de Cluny, dissout. Une fois les motivations et les effets d'une telle dissolution discutées et pesées par le présent tribunal, nous rendrons une décision sur l'opportunité de procéder, ou non, à une telle dissolution, et selon quelles modalités.

Précisons que les deux époux ont été unis en la l'église de Joinville, par moi-même, en présence des témoins Angelyque, Do..... et Alexandre908, selon les rites consacrés par nôtre Sainte Mère l'Eglise, en conformité au dogme et à la sainte doctrine.
Que ce mariage eut lieu le vingtième de juin quatorze cent soixante, et qu'enfants ont été engendrés de ladite union.

Je déclare ce procès ouvert. La parole est au procureur.

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Silence absolu... La jeune femme, son joli regard vert passant de l'un à l'autre, attendait puis osa.

Hem ?

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Pendant qu'il attendait l'ouverture de l'audience,Wil entendit plusieurs personnes arriver,il se leva et débuta :

Merci monseigneur. Le but de cette audience vient d'être rappelé par monseigneur l'archevêque de Lyon, qui m'épargne également les détails du mariage que l'on nous demande de dissoudre.
un fidèle n'est pas tenu de connaître le droit canon dans ses moindres paragraphes, voici les articles qui régissent la dissolution du mariage. »

Wil lut alors :

Citation :

« - Ces articles sont issus de la bulle pontificale Ad mundi salutem per sanctificationem dont nous tenons une copie à la disposition des époux.

Et de se rassoir, non sans avoir rajouté :

« - Si un des deux époux souhaite faire comparaître un témoin devant la cour, qu'il indique son nom et ses qualités au président. »[/i][/i]

Invité

La jeune femme écouta, elle avait déjà entendu ces mots, ou presque, et ne put s'empêcher de sourire, sauf que la première fois, les faits étaient bien plus douloureux pour elle. Lorsque le procureur demanda des témoins, elle ouvrit les yeux, surprise. Elle n'avait pas de témoins, hormis le mot de l'abbé régissant le monastère où Amorri avait trouvé refuge.

Lentement, elle tira le billet de son dossier, se leva et alla le présenter au procureur.

Voici mon seul témoin, mon Père, l'attestation de l'abbé du monastère où se trouve mon époux depuis le Vingt Huit Décembre Mil Quatre Cent Soixante-et-Un, qui prouve qu'Amorri n'a pas quitté les murs du Monastère depuis cette date.

Spoiler:

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Wil prit connaissance du document et acquiessa en souriant

Je vous remercie!
Ceci est on ne peut plus explicite!
Si Monsieur le Président ou les Officiaux ont des questions,moi je n'en ai pas.

Wil se rassit

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Ambroise secoue négativement la tête.

Nombre de messages : 74 Age : 34 Diocèse : Lyon Date d'inscription : 03/07/2009

Gwen écouta attentivement.

Non, je n'ai pas de questions.

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L'esprit de Keltica s'était un peu éloigné ; dire que tout se finissait par un petit billet, d'un abbé anonyme... Un mariage magnifique, deux beaux enfants qui grandiraient sans père, mais Amorri avait fait son choix. A Keltica de faire le sien, même si jamais elle n'oublierait son époux...

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Bien. Ma fille, exposez-nous ce que vous avez vécu lors de votre mariage, et en particulier depuis l'absence prolongée de votre époux.

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Elle sursauta à la question du Cardinal, et prit quelques instants pour choisir ses mots.

Mon mariage... enfin notre mariage a été un bonheur total ; Amorri et moi nous aimions sans retenue, et après avoir souffert lors de mes histoires précédentes, j'ai pu apprécier tout l'amour et la tendresse qui peuvent unir un homme et une femme. Nous avons eu deux beaux enfants, des jumeaux, Robin et Aurore, et Amorri était fou de joie, il s'agissait de ses premiers enfants, et il en avait deux d'un coup ! Bien sûr, il avait totalement accepté ma première fille, née de mon mariage précédent, qui l'appelait Papa et qui le considérait comme tel, étant donné que son père et moi avions divorcé peu après sa naissance, puisqu'il m'avait trompée ouvertement.

Bref, avec Amorri, c'était tout le contraire, nous avions une vie de famille épanouie, emplie de tendresse ; mais peu après le dernier été, Amorri s'est peu à peu éloigné. Au début je n'y ai pas fais attention, parce que je pensais qu'il avait besoin d'un peu de recul, il était souvent fatigué, il avait été choqué d'apprendre que notre mariage était dissous de par son excommunication, ce qui alors était la sentence que tout le monde répétait à l'envi, comme vous le savez, mais pour moi cela ne changeait rien, je le lui disais et répétais souvent, je souhaitais continuer à vivre maritalement avec lui, après tout, nous avions des enfants qui valaient toutes les preuves de notre union. Pourtant, malgré tous mes efforts, il s'est peu à peu affaibli, je le voyais bien, il souffrait de la situation qu'il disait m'imposer, il culpabilisait beaucoup d'avoir rompu notre mariage qu'il m'avait promis éternel. Il faisait quelques allers retours entre notre demeure et le monastère, pour se soigner quand la faiblesse était trop forte, pour soigner son âme aussi, car il y tenait, il voulait comprendre, et de mon côté, je m'occupais des enfants et de mes fonctions au sein du Duché de Bourgogne. Je m'inquiétais évidemment de ses absences de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues, jusqu'au jour où il est entré définitivement au monastère, en décembre. Il m'avait alors laissé un petit mot qui déclarait qu'il comptait rester au cloître de manière définitive.

J'ai eu un choc, vous vous en doutez ; et pourtant je ne pouvais pas lui en vouloir. J'espérais qu'il reviendrait sur sa décision, je l'ai attendu, mais les jours sont passés, puis les semaines, les mois... Je n'ai aucune rancoeur envers lui, cela va de soi ; il ne pouvait pas être soigné sans l'aide des moines, que ce soit pour son corps ou son âme, il n'arrivait pas à se pardonner de me faire du mal, comme il disait.

Si ce jour, je demande la dissolution... ce n'est pas que je ne l'aime plus, il restera toujours le père de deux de mes enfants, et ils sauront quel homme merveilleux était leur papa, quand ils auront l'âge de comprendre. J'aurai toujours énormément de tendresse pour lui, et je garderai toujours précieusement son souvenir.
Seulement, pour être franche et honnête, je n'arrive plus à croire à son retour. Je crois que peu à peu, mon coeur s'est fait une raison, et mon esprit ne l'a admis que récemment.

De plus, je croyais que le mariage était déjà dissous, comme je l'ai dit plus tôt, à cause de l'excommunication d'Amorri, c'est pourquoi je n'avais rien entrepris. Or, mon amie la Vicomtesse de Sennecey m'a annoncé qu'elle avait été convoquée par vos soins pour la dissolution de son mariage avec le Duc de Montréal, leur couple avait été également déclaré dissous à cause de l'excommunication ; c'est là que je me suis renseignée sur ma situation, et j'ai compris que mon mariage n'était donc pas dissous...

Je poussais un petit soupir ; si Amorri avait su alors que les faits d'excommunication ne dissolvaient pas les liens du mariage, peut-être serait-il encore là... Je repris la parole.

Voilà donc un bref résumé des circonstances qui font que je suis présente devant vous ce jour ; étant donné que mon époux s'est reclus pour me rendre ma liberté, il me semble qu'il est de mon devoir de lui rendre la sienne, et qu'il accède enfin à la paix de son âme, celle qu'il recherchait quand il a fermé la porte du monastère derrière lui.

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Keltica attendait, à nouveau un lourd silence s'était établi après son résumé. C'était un moment difficile, elle songeait encore si souvent à Amorri...

Invité

Bien. Comme il n'y a pas de témoins, la parole est au procureur pour le réquisitoire.

Invité

Wil regarda son Eminence,il alla ouvrir la porte pour les délibérations puis revint faire son réquisitoire

Bien,cas simple ici!
Abandon de famille et de domicile pour entrer en retraite chez les moines.
Par conséquent,je demande donc la dissolution du mariage aux torts exclusifs du mari avec pour conséquence ou il reviendrait dans la vie active un jour a un interdit de remariage d'au moins 6 mois et une confession a un pretre pour les deux époux.

Il se rassit et laissa l'officialité aller délibérer

ici

Invité

Après délibération, considérant que l'époux est fautif d'abandon du domicile conjugal, mais que l'échec du mariage est tout de même une erreur à considérer, voici le verdict de l'officialité:

L'épouse est frappée d'une interdiction de remariage de deux mois à compter du premier juin 1462, date du début du procès. Elle devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur l'échec de son mariage, et faire la pénitence qui lui sera attribuée.

L'époux est frappé d'une interdiction de remariage de six mois, à compter du jour où il sortira du monastère. Il devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur son absence et son abandon du domicile conjugal. Si jamais il revient de sa retraite, il devra se rendre à l'église trois heures par jour pendant deux semaines pour expier sa faute et prier Dieu quant à ses agissements.

Invité

A l'annonce du verdict, Keltica ne put s'empêcher de froncer les sourcils ; elle ne comprenait pas pourquoi elle devrait faire pénitence alors que, comme elle l'avait explicité, elle avait tout fait pour qu'Amorri reprenne goût à la vie et reste auprès d'elle et de leurs enfants... Elle n'avait pas été excommuniée non plus, s'était toujours comportée en bonne aristotélicienne, et malgré l'annonce de la dissolution automatique de son mariage, n'avait jamais abandonné son époux. Aussi, elle ne comprenait pas quelle confession elle pourrait faire, ni pour quelle faute elle devrait avoir pénitence...

Timidement, elle leva la main pour demander la parole.

Invité

Le cardinal posa son regard sur ma demanderesse, fronçant légèrement les sourcils.

Oui, ma fille?

Invité

La voix de l'Archevêque était plus froide que d'ordinaire, mais la jeune femme posa sa voix avec douceur.

Monseigneur, pardonnez-moi mais je ne comprends pas vraiment... ce qui m'est personnellement reproché, pour me donner pénitence. Je crois avoir fait tout mon possible pour que mon mariage soit une réussite, mais je ne pouvais pas deviner l'impact qu'auraient les annonces sur mon époux... Et comme je vous l'ai dit, j'ai répété à Amorri que cela ne changeait rien à l'amour que j'avais pour lui...

Invité

Le prélat eu un faible sourie.

Ma fille, rassurez-vous. Cela n'a rien de "punitif". Et c'est justement la raison pour laquelle nous laissons le choix au prêtre de déterminer qu'elle sera l'éventuelle pénitence. Si le prêtre juge que vous n'avez pas à faire pénitence, alors il ne vous en donnera pas. Quant à l'interdiction de remariage, elle est plus formelle qu'autre chose. Elle vise simplement à s'assurer qu'après l'échec d'un premier mariage, les époux puissent avoir une période de transition pour bien réfléchir à l'opportunité éventuelle d'un autre mariage.

Invité

La blonde hocha la tête.

Je comprends mieux, je vous remercie de vos éclaircissements. Par conséquent, étant donné que vous et moi nous connaissons de longue date, vous serait-il possible de me recevoir en confession, s'il vous plaît ?

Et rassurez-vous, je ne pense pas me remarier rapidement, je dois panser mes blessures, et retrouver l'espoir d'être heureuse.

Invité

Oui, je veux bien vous entendre en confession. Mais il faudra attendre l'approbation par le Consistoire avant.