Il avait suffi d'une lettre à la jeune von Frayner pour être conviée à rencontrer l'archevêque de Lyon : signe, s'il en était, que le prélat ne vivait pas enfermé dans l'une des tours de sa Cathédrale. Cela ne faisait que renforcer la ferme croyance en ce que son grand-oncle lui avait écrit, quelques mois auparavant. Parvenue après quelques jours de route en l'auguste cité du Primat des Gaules, elle se rendit sans délai sur les bords du Rhône, où se trouvait le palais épiscopal, et s'arrêta devant l'un des gardes présents. Tout en sortant la lettre de Pie de Valence, qu'elle brandit aussitôt, elle dit :
Messer, je souhaite solliciter audience de Son Eminence... Pourriez-vous lui indiquer ma présence, ou me mener jusqu'à lui
?