maryanne. Curé de Moulins
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| Sujet: Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide Mar 28 Aoû 2018 - 12:52 | |
| Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide Antiochos Ier Sôter "le Sauveur", Roi Séleucide
- "Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé."
Telles furent les paroles du prophète Aristote lorsqu'il demanda à ce qu'on lui amène Antiochos, à peine âgé de quelques semaines, scellant ainsi la destinée d'une vie hors du commun.Sous les auspices de la théologieNé en -322 quelque part en Grèce, fils de Séleucos et de la Reine Apama, Antiochos Ier Sôter* est à moitié perse. Son père, ancien soldat d'Alexandre et ami d'Aristote, eût la révélation du prophète :- "Elève ton fils dans la Foi en Dieu, apprends lui les enseignements que je t'ai dispensés, prépare le pour la mission que Dieu lui a confiée. Pour t'aider, je te donne mon fils, Nicomaque, qui sera le précepteur de ton fils."C'est ainsi que dès sa plus jeune enfance, Antiochos bénéficia de l'apprentissage du message délivré par le Très Haut au premier prophète. Il fut, par conséquent, élevé dans l'amitié et la vertu. Nicomaque lui enseigna les préceptes qu'il avait lui-même reçu de son père. A cette époque, peu après la mort d'Alexandre en -323, la Grèce connaît une période de troubles et de complots visant à s'accaparer le partage des terres qu'avaient fait les généraux de l'empereur macédonien. Séleucos fit les bons choix et s'allia avec Ptolémée, Roi d'Egypte, qui, victorieux de ses adversaires, lui donna le titre de Maître de la Mésopotamie.
Antiochos et son précepteur, Nicomaque, suivaient le nouveau maître dans ses campagnes militaires pour la grandeur de Babylone. Le jeune homme mit toute cette période à profit pour apprendre les stratégies et tactiques militaires de son père, gardant en tête les valeurs qu'instillaient en lui les écrits d'Aristote. Les territoires de Séleucos s'agrandirent de plus en plus, si bien qu'il étendit sa domination sur les hautes Satrapies d'Asie, jusqu'au début de l'Inde. L'enfance du jeune homme fut ainsi partagée entre conseils de guerre et cellule théologique. Avec un incroyable talent, Antiochos devint rapidement expert en stratégie militaire et en théologie. Là où la plupart des enfants passaient leurs temps avec d'autres, lui, côtoyait le monde des adultes et prenait déjà conscience de sa destinée, martelée par son père qui n'avait de cesse de lui répéter la prophétie d'Aristote à son sujet.
En -307, âgé de qunize ans, Antiochos observa le sacre de son père qui prit le titre de Basileus (Roi), ce qui eut pour effet de faire éclore l'empire Séleucide. Le jeune homme assista alors son père en tant que général et conseiller en théologie. Séleucos avait toujours été réceptif aux préceptes d'Aristote avec qui il avait partagé beaucoup, et son fils, avait encore plus encouragé cet aspect de la personnalité du Roi. Le jeune homme et son précepteur Nicomaque s'installèrent alors avec Séleucos à Séleucie, que ce dernier avait fondé en -311. Le fils du prophète lui donna un livre qui contenait l'ensemble des écrits d'Aristote, "Du Dieu Unique et de ses commandements", et un pli qu'Aristote lui avait remis à l'attention du jeune Antiochos. Ce dernier découvrit alors un contenu énigmatique :Aristote a écrit: Le sacrifice de soi est la condition de la vertu. Antiochos ayant un brillant esprit, interpréta cette sentence tel un sacerdos, il était convaincu désormais, qu'il devrait faire abstraction de sa personne pour la grandeur du Très Haut, et ce, même s'il devait en mourir. Au fil des ans, Antiochos devint un parfait aide de camp pour son père, agissant toujours de façon raisonnée et mettant au premier plan sa perception du message divin. Il encourageait Séleucos à ne pas semer la terreur et à apporter aux peuples conquis, les avantages de la Grèce. Grâce à ses conseils, les peuples soumis y gagnaient des écoles, la médecine, l'économie. C'était bien là un dessein important pour le jeune homme, améliorer les conditions de ceux qui tombaient dans l'escarcelle de son père.Le sacre d'un RoiUne nouvelle période de troubles émergea dans l'empire Babylonien, en effet, Antigonos, alors Roi de Macédoine, désira étendre sa domination sur la Grèce. C'est sous les conseils d'Antiochos que Séleucos s'allia une nouvelle fois à Ptolémée pour finalement, sortir vainqueur du conflit qui les opposa. Le royaume d'Antigonos fut partagé entre les vainqueurs. Séleucos reçut la Syrie et la partie Est de l'Asie Mineure. La possession de la Syrie lui donna ainsi une ouverture sur la Méditerranée. Estimant qu'il devait cette victoire aux conseils avisés et éclairés de son fils, il fonda immédiatement la nouvelle ville d'Antioche sur l'Oronte qui devint le siège de son gouvernement. Séleucie du Tigre devint, elle, la capitale des satrapies de l'Est.
Antiochos fut ainsi prêt à servir pleinement son père et ce, à l'âge de 28 ans. Nicomaque, resta à Séleucie aux côtés d'Antiochos pour lui prodiguer toujours plus d'enseignements. Fort de ses expériences, le jeune homme parvint à prendre une grande place dans le cœur de son père et dans l'estime de ses généraux, si bien qu'en 294, Séleucos installe son fils Antiochos en tant que vice-Roi à Antioche. Sa gestion du royaume de Syrie et des affaires courantes apportèrent sérénité et stabilité aux territoires dont il avait la gestion. C'est à cette époque qu'il entreprit de faire connaitre plus avant la parole du prophète Aristote et les enseignements qu'il délivra aux Hommes. Ainsi, il choisit cinq hommes et une femme parmi ses fidèles amis, il leur exposa la prophétie divine suspendue au dessus de sa tête depuis son plus jeune âge. Son charisme et ses excellents talents d'orateur ne tardèrent pas à convaincre ses fidèles qui s'élancèrent aux travers des terres Séleucides pour diffuser la parole du vice-Roi. Partout, sa réputation grandissait, les enseignements que relayaient les siens faisaient mouche et percutaient le quotidien des peuples des Satrapies de Séleucos.
Les Babyloniens qui vivaient dans la région de Séleucie, avaient déjà en eux des croyances bien enracinées. En effet, ils vouaient un culte à Oane, l'homme qui avait répondu à la question de Dieu. L'Eglise Oaniste, témoin de la diffusion de la parole d'Aristote, fut séduite par son enseignement et l'introduisit dans son propre dogme, faisant d'Aristote un de leur prophète.
Antiochos constata alors la convergence réalisée par l'Eglise Oaniste, et fut séduit par la mythologie Oaniste qu'il jugeait profondément marquante, intéressante et s'intégrant fort bien aux enseignements d'Aristote. C'est ainsi, qu'avec l'accord de son père, il convia les grands prêtres du culte d'Oane dans son palais et ceux ci l'écoutèrent le s'exprimer sur Oane et Aristote. Tous furent stupéfaits et enthousiasmés par la propostion qu'il leur fit alors. - Citation :
- Antiochos : -"Mes amis, vous êtes les héritiers d'une grande religion. Vous auriez pu rester fermés sur vous même et refuser de voir ce qu'il se passait autour de vous, comme tant de ces religions conservatrices.
Mais non, vous avez entendu la Sainte Parole d'Aristote que Nicomaque et moi même avons fait diffuser. Non seulement vous l'avez entendu, mais vous avez compris cet enseignement et l'avez incorporé à votre dogme. Aristote avait conscience du Très Haut, mais il ne connaissait pas votre Eglise, s'il vous avait rencontré, il vous aurait considéré comme les seuls et vrais héritiers de la Vraie Parole du Très Haut. Il n'a pu le faire, mais moi, oui. C'est pourquoi, je vous propose à vous, grands prêtres de l'Eglise Oaniste, de faire de votre Eglise, synthèse de votre dogme et des enseignements d'Aristote, l'Eglise officielle de notre Empire sous le nom de l'Eglise Oaniste Aristotélicienne." C'est ainsi que l'Eglise officielle de l'Empire commença à diffuser son Enseignement dans de larges contrées de l'Empire, avec un succès immédiat en Babylonie, plus difficile ailleurs.
Antiochos commença alors à se démarquer des conquêtes de son père, l'éclairant toujours de ses subtils conseils, mais prenant plus de temps pour aborder la question du Très Haut. Son père savait qu'Antiochos prenait ainsi place dans l'échiquier concocté aux hommes par le Tout Puissant et cela l'encourageait encore à étendre ses territoires. A Antioche, le jeune homme était devenu une curiosité, l'on écoutait ses longs discours sur l'amitié, sur la vertu, sur la justice ou encore la morale. Son aura s'étendit d'ailleurs au delà de l'empire Séleucide, gagna les Satrapies de l'est et même la Grèce. La prophétie qu'avait énoncée Aristote fût relayée et, dans l'esprit des anciens fidèles du prophète, grandit l'espoir d'un nouveau prophète en la personne d'Antiochos. C'est ainsi que Théophraste, premier scolarque** du Lycée, vint en Syrie pour rencontrer celui qui était aux yeux des grecs, le successeur du prophète. - Citation :
- Théophraste : - "Jeune Antiochos, je te salue, toi, l'homme de la prophétie. Athènes se questionne à ton sujet, et nombreux sont ceux qui te prétendent nouveau prophète. Je sais qu'il n'en est rien, mais toi, en es-tu conscient ?"
Antiochos : -"Cher Théophraste, scolarque et théologue de renom, nous savons tous deux que je ne suis pas le prophète du Très Haut. Je ne suis que l'instigateur de Sa Foi dans les terres éloignées qui n'ont pas encore été atteintes par la conscience de Sa grandeur ! Aristote m'a transmis la mission que Dieu m'avait assignée dès mon plus jeune âge. Je suis chargé d'évangéliser les royaumes pour faire connaitre la Nature du Très Haut et ainsi, préparer l'arrivée d'un nouveau prophète. Je n'aurais de cesse d'étendre la Foi envers le Dieu unique par delà les territoires. Ma vie sera dévouée à Son message, je ferais tout pour illuminer le monde de Son amour pour l'humanité, Dussé-je mourir pour Sa gloire."
Théophraste : -"Je suis bien aise de t'entendre si sage, les préceptes que t'a enseignés Nicomaque et la sagesse de ton père, t'ont inculqué de sérieuses valeurs et une foi des plus immense. Sois-en certain, je relayerai tes ferventes paroles aux érudits athéniens. Que le Très Haut accompagne ta destinée pour longtemps encore." Le scolarque retourna à Athènes pour diffuser encore un peu plus l'aura d'Antiochos, qui jouissait déjà d'une réputation grandiloquente par delà les rives de la méditerranée. Les années passèrent ainsi, Antiochos passant son temps entre gestion du royaume, diffusion du message de Dieu et conseils stratégiques pour les conquêtes de Séleucos. C'est en - 280, alors qu'il était âgé de 42 ans, que son père fut assassiné aux confins de l'Asie Mineure. Il fallut plus d'un mois pour que la nouvelle de sa mort s'étende à Antioche, et, le fils prodigue fut dévasté par cette subite disparition. Antiochos était meurtri aux tréfonds de son âme, n'ayant pu être aux côtés de Séleucos lors de son dernier soupir.
C'est logiquement qu'Antiochos fut sacré Basileus à son tour et devint Roi de Syrie, récupérant de fait, les territoires gagnés par son père tout au long de son règne. Son premier discours, il le tînt depuis le balcon du palais d'Antioche, devant une foule immense rassemblée pour acclamer le nouveau Roi. Sa ferveur et la conviction qu'il avait une mission des plus essentielles à accomplir au nom du Très Haut, donnèrent à ce discours un caractère exceptionnel. Il le conclut par ces mots, comme dictés par le Tout Puissant : - Citation :
- Antiochos : -"Moi grand Roi Antiochos, j'ordonne que soient édifiés des temples un peu partout dans notre royaume, sur des fondations qui ne seront jamais détruites. J'accomplirai cela pour prouver ma foi à l'égard du Très Haut. A la fin de ma vie, j'entrerai ici-même dans mon repos éternel et mon esprit rejoindra celui du Tout Puissant dans la sphère solaire."
L'avènement d'un règne dédié au Très HautLe premier geste fort d'Antiochos fut la pose de la première pierre de l'édifice qu'il dédia au Très Haut à Antioche, espérant honorer ainsi le créateur et perpétrer le message qu'il avait envoyé aux humains au travers de son prophète Aristote. Dans la même année, il épousa Stratonice, fille du Roi de Macédoine Démétrios, dont il était éperdument amoureux depuis déjà longtemps. Elle lui donna cinq enfants, deux fils et trois filles. Il décida aussi de renforcer le culte Oaniste Aristotélicien en encourageant le recrutement de jeunes prêtres indigènes dans toutes les parties de son Empire, pour faire de la religion de l'Empire non plus une religion extérieure à ses peuples, mais issue de ceux ci. C'est pourquoi il commença à silloner son royaume, traversant la Perse, la Médie, la Susiane, la Parthie, la Drangiane, l'Arie, la Bactriane, la Sogdiane, l'Hyrcanie, l'Arachosie et allant jusqu'à l'Inde. Partout, il se lançait dans de longs discours dignes des meilleurs orateurs, comme aidé par le Très Haut, ses mots parvenaient à convaincre les réticences et il dissertait sans fin sur le Dieu unique, l'amitié et la vertu. Ainsi, nombreux furent ceux qui rejoignirent les rangs des clercs de l'Eglise Oaniste Aristotélicienne et permirent son développement exponentiel.
Antiochos bénéficiait d'une aura si grande au travers de ses peuples que ceux-ci relayaient ses plus grandes phrases. Ainsi, l'idée d'un créateur Tout Puissant s'installa profondément. Il fit bâtir de grandes citées en Asie mineure sur le modèle athénien, et, dans chacune des capitales des territoires dont il était Roi, il fit construire un temple dédié au Très Haut. Il gratifia les anciens généraux de son père qui avaient mené les grandes campagnes passées en les nommant gouverneurs des grandes provinces, leur laissant la gestion des contrées éloignées.
Antiochos avait gardé contact avec Théophraste jusqu'à la mort de celui-ci en - 288, échangeant avec lui, pendant six longues années, de longs courriers traitant du caractère unique du Tout Puissant, dissertant sur la morale, sur l'amitié ou sur la vertu. Il en fût de même avec le second scolarque Straton de Lampsaque. Si bien que lorsqu'il fut Roi des Seleucides, il demanda à ce que le Lycée lui envoie ses meilleurs disciples en Théologie. Il installa chaque disciple dans les villes où se bâtissaient les temples, avec rôle de conseiller les gouverneurs et d'orienter la politique générale des provinces. Ainsi, Antiochos s'attacha la fidélité des gouverneurs un peu partout et parvint à faire naitre les bases de la religion Aristotélicienne, encrant un peu partout l'idée du Dieu unique, créateur de toute chose.
Mais, c'est dans son propre fief que vint la tourmente. Antiochos du faire face à une révolte qui éclata en Syrie, fomentée par ceux qui n'avaient cure de sa mission divine ni de ce qu'ils nommaient, les "idées farfelues" du grand Roi. Alors qu'il avait choisi de cesser les campagnes d'expansion, il fut contraint à nouveau à livrer bataille pour sauvegarder ce que son père avait construit. Antiochos le savait, perdre la Syrie revenait à perdre le ciment qu'elle constituait pour son royaume. Mais, malgré une victoire qui lui permis de conserver son trône, Antiochos du s'opposer aux velléités offensives des royaumes adjacents au sien. Il envoya ses meilleurs généraux armés de ses meilleures stratégies pour éviter le pire. Ne voulant pas s'éterniser dans des conflits sans fin, il préféra, à plusieurs reprises, signer des traités de paix et assurer la pérennité de son propre royaume. La valeur d'une vie avait trop d'importance pour lui, c'est pourquoi il préférait perdre quelques territoires plutôt que de s'entêter par un orgueil mal placé. De toutes manières, il le savait, et le disait souvent, comme lorsqu'il perdit face à Euménès à Sardes. - Citation :
- Euménès : -"J'ai une question Antiochos, pourquoi signes-tu ce traité ? Tu aurais pu continuer à te battre en envoyant plus d'armées. Aujourd'hui nous étions supérieurs en nombres mais dans six mois, dans un an, tu aurais pu tous nous envoyer six pieds sous terre !"
Antiochos : -"Euménès, aujourd'hui tu es mon vainqueur, ces terres t'appartiennent, mais je n'ai aucune crainte car ce qui a été fait ne peut être défait. Dans chacun de tes nouveaux sujets s'est ancrée la Foi dans le Dieu unique, ainsi, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, jamais elle ne se taira." Antiochos était ainsi, il avait, enfoui au plus profond de son âme et de son cœur, cette foi indicible et si puissante envers le Très Haut. Il s'intéressait avant tout, à la transmission de Son message. La mission que lui avait confiée Aristote dès sa plus tendre enfance avait fait naître la Foi en Dieu dans une grande partie du monde. Il sema ainsi le terreau qui fertilisa les royaumes d'Asie et du Moyen-Orient pour l'arrivée du second prophète du très Haut.Une vie qui s'achèveAlors que l'empire Séleucide s'affaiblissait en raison des multiples attaques et révoltes dont il était victime, Antiochos lui, philosophait sur cet état de fait et parvenait encore à y trouver du positif. Quoi que pouvaient devenir ces provinces, ces royaumes, la Foi dans le Dieu unique avait grandit au point de devenir incontournable un peu partout. Alors qu'il atteignait soixante-quatre ans, les temples qu'il avait fait bâtir s'achevaient enfin, et dans chacun, les théologiens du Lycée faisaient office de guide, se servant des rituels laissés par le peuple d'Oanylone. Le grand Roi inaugura le majestueux temple d'Antioche qui fut le dernier à s'achever tant sa démesure était immense. Antiochos, sur la dernière marche du parvis qui surmontait la place à plus de dix mètres de hauteur, fit à nouveau un discours grandiloquent, abordant toujours les mêmes thèmes qui lui étaient chers. A mesure qu'il parlait, ses yeux se mirent à briller et des larmes coulèrent sur ses joues, il avait achevé l'œuvre de toute une vie. - Citation :
- Antiochos : -"Moi grand Roi Antochios, j'ai ordonné que soient édifiés des temples, sur des fondations qui ne seront jamais détruites. J'ai accompli cela pour prouver ma foi à l'égard du Très Haut. A la fin de ma vie, j'entrerai ici-même dans mon repos éternel et mon esprit rejoindra celui du Tout Puissant dans la sphère solaire."
C'est au moment même où il acheva cette phrase qu'Antiochos fut atteint d'une flèche en plein cœur qui le foudroya sur place. Le Roi tomba à genoux, tenant la flèche de sa main droite, il pointa son autre main en direction du ciel tout en lançant de son dernier souffle à la foule, qui médusée, assistait à sa mort : - Citation :
- Antiochos : - "N'oubliez pas ce que je vous ai appris, aimez-le comme il nous aime, aimez-vous comme il vous aime..."
Son corps se raidit d'un coup dans cette position, la main tendue vers le soleil, une marre de sang s'étendit sur le parvis de marbre dessinant un cercle parfait au centre duquel trônait le Roi. Une vive lumière descendit du ciel et fit briller de mille feux le corps d'Antiochos. Lorsque celle-ci disparut, l'homme s'affala vers l'arrière, le regard brillant encore de ses larmes. Le peuple d'Antioche resta sous le choc de cet évènement, convaincu qu'il s'agissait là de l'intervention du Dieu unique, venu chercher celui qui l'avait si bien servi. Son meurtrier ne fut jamais retrouvé.
Les funérailles du grand Roi furent somptueuses et son fils, Antiochos Théos, qui lui succéda, jura de perpétuer le travail de son père. La flèche qui avait transpercé le cœur d'Antiochos fut conservée comme relique sacrée et le corps du défunt fut enterré dans les fondations du temple d'Antioche.
Une immense statue fut sculptée dans le bronze, représentant Antiochos au moment de sa mort. Elle fut disposée sur le parvis du temple et sur son piédestal était noté : - Citation :
"Antiochos Ier Sôter - Roi Séleucide et Fils du Très Haut" Traduit du Grec par Monseigneur Bender.B.Rodriguez.* Le Sauveur en grec. ** Recteur du Lycée fondée par Aristote en - 335, successeur du prophète en -322. | |
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