Visite du Premier Magistrat de la Garde Episcopale

Invité

Le voyage de la dernière chance ? Ingeburge était introuvable, à Rome ou à la Garde.
On lui avait laissé entendre qu'on pouvait encore la voir à Lyon et bien qu'à cela ne tienne, si il fallait venir ici pour faire avancer les choses ...
Il se présenta donc à la porte, tenant son cheval à la bride et habillé sobrement.

Le bon jour, je suis le Frère Uriel ... nul besoin d'étaler du Monseigneur, de l'Excellence ou du Sa Grâce ... il était resté humble malgré toutes ses charges et tous ses titres.
C'est aujourd'hui en tant Premier Magistrat de la Garde Episcopale que je souhaite rencontrer la Cardinal Connétable de Rome : Son Eminence Ingeburge.

Voilà, c'était dit, il serait fixé, pas besoin de plus de chichis.
Des choses importantes étaient en jeu, il n'y avait pas lieu de tergiverser.

Invité

Maelice arriva promptement en entendant quelqu'un a la porte.

Bonjour Monseigneur le Premier Magistrat.

Je suis la Cadette Maelice, navrée pour l'attente.

Je vais lui laisser un mot a son bureau pour qu'elle puisse vous recevoir dans des delais raisonables.

Maelice fit le fit entrer et l'installa avec une collation puis filla prévenir Son Eminence Ingeburge.

Invité

Uriel salua la Cadette Maelice avec un sourire

Bonjour Cadette Maelice.

Enchanté de vous voir en chair et en os. J'ai en effet vu votre nom circuler dans quelques dossiers de la Garde Episcopale ... je vous rassure, en rien de négatif !

Fort bien, je vous remercie donc.

Il entra et s'assit, attendant que la Cardinal le reçoive ...

Invité

Non, si, elle n'était pas sure. Mais en s'approchant ...

Parrain, mais que faites vous là ?

Elle s'approcha pour l'embrasser.

Alors comment allez vous ?

Invité

Uriel sourit lorsqu'il vit cette silhouette qu'il connaissait fort bien.
Dieu qu'elle ressemblait à sa mère.

Visiblement perturbée, voici qu'elle le vouvoyait maintenant. Il en rit intérieurement.
Ainsi donc il la serra dans ses bras, aussi affectueusement que tendrement, mais tout aristotéliciennement.

Bonjour Eli,

Je me suis déplacé jusqu'ici pour rencontrer Son Eminence Ingeburge ... enfin ... si j'ai la chance d'être reçu.
J'aimerais beaucoup faire progresser certaines choses à la Garde Episcopale, mais sans son accord, me voici comme paralysé ; ainsi j'espère bien repartir d'ici avec non plus des chaines aux mais, mais bien les ailes d'un oiseau.

Pour le reste, comme tu peux le voir, je me porte très bien, toujours en pleine forme, bien sûr. Et toi ? Comment cela se passe-il ?

Invité

Après cette étreinte fraternelle, elle prit son parrain adorée par le bras.

Je te le souhaite, sincèrement. Soit un peu patient, elle est un peu prise en ce moment.
En tout cas compte sur moi pour te tenir compagnie.

Invité

Maelice sourit et laissa les personnes discuter entre elles.

Elle leur déposa quelques rafraichissements.

Elle fut étonnée également qu'on parle d'elle a la garde mais bon puis alla se remettre a son poste dans l'attente d'une réponse de son Eminence.

Invité

Pourquoi ne pas profiter des jardins de l'archidiocèse ?
Il connaissait par trop bien ceux de Trèves, sans doute plus froids et glacés que ceux de Lyon, et de surcroît, l'agréable compagnie les rendrait cent fois plus agréables.

Il accompagna donc Élisabeth et remercia la Cadette Maelice.

Oh tu sais ceci est un peu comme une opération de la dernière chance. A l'époque où nous voyons des pans entiers de notre foi tomber en morceau, il reste des femmes et des hommes qui sont prêts à ne pas baisser les bras, mais pour cela, encore faut-il que les piliers de cette foi les libère de leurs entraves ...

Et toi ? Comment vas-tu ? J'ai ouï dire que tu étais avocate ?

Invité

Oui je comprends, il ne faut pas baisser les bras mais des fois c'est dur.

Oh moi, la vie va tranquillement, je viens de gagner mon second procès. J'essaye d'en apprendre plus sur la mort de mère mais ce n'est pas facile.

Invité

Comme je le dis souvent, l'espoir fait vivre mais l'attente fait mourir. J'espère sincèrement qu'à mon retour, je trouverai encore des motivés.

Il lui sourit alors.

Ah ! Tu gagnes des procès ! Héhé, je suis fier de toi.

Et de prendre sa main pour la serrer, lui montrant ainsi tout son soutien.

Oui, disparition aussi tragique que rapide ; je n'en ai rien entendu, nulle part. On ne disparaît pas comme ça, sans laisser de trace, quand même ! Il doit bien y avoir quelque part, quelqu'un qui sait ...

Invité

Elle était quasiment seule, personne ne sait ce qui s'est passé. La seule femme présente refuse d'en parler. Je crains qu'elle ne veuille pas me le dire.

Elle garde la main de son parrain dans la sienne.

Oh mais j'ai oublié de te dire, la femme qui m'a agressée, on refuse ma plainte sous prétexte qu'elle s'est excusé. Tu m'étonne, elle est menacée de procès, ses excuses sonnent faux. On me donne de la charité aristotelicienne pour me faire abandonner. Tu sais je ne souhaite pas qu'on la mettre en geôle ou qu'on lui prenne des écus, non je ne demande qu'elle face un séminaire auprès d'un curé histoire de comprendre qu'on ne frappe pas les gens comme ça.

Je ne sais que faire contre cette injustice, car si elle n'est pas "puni" elle va recommencer sans se soucier. SE Ingeburge a une doctrine qui me plait, le Très Haut est pardon mais le Très Haut n'est pas con. Je n'ai pas envie de laisser passer cette affaire.

Invité

Et comme le bon parrain qu'il était, il s'inquiétait pour sa filleule Eli, tout comme pour ses autres filleules, Héliona, Merry et Eowynn.

Peut-être un jour acceptera-t-elle de parler, cette femme.
Il y a peut-être quelque chose ou quelqu'un - qui sait - qu'elle craint. Souhaites-tu que je lui écrive ?

Il plissa alors les yeux, mais esquissa un sourire à sa remarque.

Excuses ou non. L'acte est fait.
Cela me fait penser au chien d'Aristote, imagines un instant qu'il morde, si il n'est pas puni, il recommencera.
Le cas est un peu similaire je trouve. Même si nous devons pardonner, en tant qu'aristotéliciens, et que cette femme sera jugée par Dieu pour ses actes, il faut en effet marquer le coup : qu'elle fasse un travail, qu'elle fasse un donc à l'Eglise ou qu'elle aide les pauvres, voici un bon "châtiment", si je puis dire.

Invité

Guiguil passa dans le coin.

Uriel, mon frère, si je m'attendais à vous trouver en nos murs. peut-être puis-je vous aider, à moins que vous ne vouliez nostre supérieure.

Invité

Tandis qu'il parlait avec sa filleule, Uriel apperçut une figure connue.
Il se leva et donna une franche accolade à l'Evêque de Langres.

Oh Monseigneur Guiguil, quel plaisir. Merci de votre proposition d'aide.
Hé hé, oui mes pas m'ont porté ici en espérant rencontrer Son Eminence pour discuter des traités à la Garde, car je souhaiterais les continuer mais sans son accord, je ne le puis.

Invité

Un évêque s'approcha, elle l'avait reconnu comme étant celui de Langres. Elisabeth baisa l'anneau épiscopale comme on le lui avait appris.

Monseigneur.

Elle laissa son parrain discuter tranquillement, ce temps de réflexion lui permis de réfléchir à ce qu'elle allait faire concernant cette plainte.

Invité

Ayant discuté avec sa filleule Elisabeth et Mgr Guiguil, Uriel prit son mal en patience.
...

[Plus tard]

Il se demandait si un jour peut-être, il aurait audience ... ou les rumeurs étaient-elles fondées ?
Son Eminence Ingeburge en avait-elle encore quelque chose à faire de la Garde Episcopale ?

Patience était sans doute mère de vertu.

Invité

L'espoir fait vivre mais l'attente fait mourir.
C'était bien beau d'aller afficher des lettres en place d'Aristote pour dire "ô combien on regrettait" ... si c'était pour retomber dans les mêmes choses, quelques jours plus tard.

Il remercia les personnes qui l'avaient reçu, salua respectueusement Mgr Guiguil et embrassa sa filleule Elisabeth et repartit vers d'autres cieux.

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