[16/10/1456] Demande de divorce Acis-Mephisto30

Mephisto30 entre dans la salle apres avoir vu Acis la prècèder dans cette pièce

Bonjour Messire Caleb, bonjour Acis.

Elle va s'assoire sur la chaise restée libre attendant la suite, elle fait un signe a Acis pour lui dire que son pigeon est bien arrivée

Acis vit entrer sa femme, parce que tant que le divorce n'était pas prononcé, elle restait sa femme malgré la distance qu'ils avaient mis depuis maintenant plus d'un an.

Il lui sourit, rassuré de la voir, et rassuré qu'elle ait reçu le pigeon. Il espérait qu'elle le lui rendrait, les temps sont durs en ce moment ...

- Bonjour Méphisto30

Ils avaient toujours gardé de bons termes malgré leur séparation, une amitié forte, mais surtout pour leur fils commun. Il se devait de garder ses deux parents. Et pour lui, Méphisto30 et Acis étaient restés proches.

Elle lui sourit gentiment et lui tend la main

- Comment va notre fils? je sais qu'il est bien avec toi, est -il sage au moins? Le temps me dur un peu de lui tu sais...je pense que bientôt je passerai le voir et aussi toi bien sur, quand mon boulot de gendarme mobile me laissera un peu de temps.

Elle ne voyait pas pourquoi ils seraient en mauvais termes tous les deux, Gaïlen était leur enfant il etait le fruit de leur union, et ils l'aimaient plus que tout

Acis rit à l'entente des clauses de dissolution du mariage. Il se leva et prit la parole. C'était une décision commune, il défendrait leurs positions.

- Messieurs, madame. Nous avons fait le voeu de nous unir devant Aristote. Ce fut un choix de notre part, nous aurions pu faire le choix du mariage civil. Maintenant, nous ne pouvons plus nous séparer??? C'est illogique, nous nous sommes trompés en nous mariant, c'était pas la solution pour nous deux. Certes nous avons un enfant, mais amis, c'est tout ce que nous sommes maintenant.

- Je ne vous comprends pas, vous vous contredites. Vous, je parle du clergé séculier et régulier, je sais qu'il vous faut être ordonné pour rentrer dans les ordres. Mais voyez bon nombre de religieux renoncer à leurs voeux sous peine de mauvaise voie choisie, or les voeux ne sont-ils pas considérer comme un mariage? Vous vouez votre vie entière au Très-Haut, or votre rupture n'est plus contestée après une certaine période. Et vous pouvez vaquer comme vous le souhaitez après.

- Nous avons eu un enfant, nous avons donc reçu tous les deux le baptême aristotélicien, prémice non négociable pour obtenir le mariage. Ce n'est pas logique. Passons ce point où vous n'êtes pas clair avec tout le respect que je vous dois. Par ailleurs, par témoignages de Saint-Claudien, je peux vous prouver que j'ai été absent plus de 7 mois de la communauté villageoise de Saint-Claude. Donc, nous répondons à votre dernière clause.

Acis se rassit. Il en avait finit de ses explications. Il attendait une réponse.

Avec tout le respect que je vous dois mon frère, la religion aristotélicienne est trop dogmatique. Vous êtes bien éloignés du siècle, de la réalité, la vraie réalité.
Qu'il en soit ainsi, Amen comme vous dites.

Vous me faites rire avec vos clauses. Dans tous les cas nous pourrons nous remarier, a quoi bon faire un procès pour faire notre dissolution? Nous venions ici chercher le pardon de notre acte, refaire nos vies, et avoir des enfants légitimes!!!!!!! Entendez bien ce mot : LEGITIME. Nous qui avons un fils, nous qui avons un patrimoine. Or pour la transmission de ce patrimoine, il faut un enfant légitime, chose que maintenant vous nous refusez.

Connaissez vous la morale d'Aristote? Je ne crois pas que vous en sentiez toutes les subtilités. Bref, je suis un simple petit priant, qu'il advienne ce qu'il doit advenir. Mais sachez que vous n'irez pas à l'encontre de l'homme, il faut aller avec.

Ma réponse a été on ne peut plus claire. Je ne renierai jamais ma pensée, je ne tiens pas à me remarier religieusement cela est sûr, non pas à cause du soucis d'une annulation de maraiage mais par respect envers le Très-Haut, mais me remarier civilement je le referai. Avez-vous eu votre réponse?

Pour mon compte je suis en accord complet avec Acis sur ce qui a été dit par lui.

Acis vit la personne présente prendre la parole.

- Bonjour messire. Je vais répondre à votre question, aucun problème, il suffisait de le demander. Pour commencer, je vais partir d'un constat simple mais réel. La vie est faite de choix.

Il reprit son souffle pour continuer.

- Nous en avons fait un en décidant de nous marier à l'Eglise. Le choix est simple. Nous sommes des croyants, non ordonnés certes mais des croyants, nous allons à l'Eglise prier et nous récitons notre Credo et notre Pater Noster. Nous communions aussi, donc nous sommes considérés comme fidèle. Le point là m'est maintenant clair.

Il s'arrêta pour laisser le temps aux juges de prendre ses paroles.

- Je poursuis. Maintenant, Méphisto30 et moi avons découvert notre amour un jour. Or, il faut faire un choix, le nier ou l'accepter. J'ai accepté pour ma part, elle aussi. Tout comme vous avez décidé de vivre pour le Très-Haut, cela vous appartient, nous avons choisi pour notre part. Soit. Or, un problème se posait, nous voulions un enfant. Or un enfant hors mariage est un crime dans la religion, l'Inquisition nous aurait poursuivis. Oui, vous ne pouvez le nier. Donc il fallait se marier. Restait plus qu'à choisir comment, civilement ou religieusement? Etant de bons fidèles, il était clair pour nous que c'était devant le Très-Haut que nous prononcerions nos voeux. Et suit ensuite la naissance de notre fils, qui a été baptisé aussi afin de lui offrir la chance de se marier lui-aussi.

Il s'arrêta de nouveau.

- Mais comme dit implicitement, le temps ne s'arrête pas. Nous ne pouvons. Or le temps nous fait accomplir des actions. Nos chemins à Méphisto30 et moi-même se sont progressivement éloignés, jusqu'au jour où la séparation n'était que la meilleure solution. Malgré notre fils qui n'en était nullement la cause. Voila le cheminement, mais assurez-vous que je regrette ce choix de l'Eglise Aristotélicienne pour le mariage maintenant, pour le seul fait que nous n'ayons pas le droit de nous séparer et refaire nos vies à part. Aristote l'aurait-il voulu? Je vous pose la question...

Il se leva indigné par la remarque.

Un peu plus de respect envers Méphisto30 je vous prie monsieur.
Et correction, nous nous sommes mariés avant même que notre fils soit en route.
C'était pour éviter votre belle institution qui pourchasse les hérétiques et dissidents de l'Eglise.
Vous ne laissez pas libre choix à nos voeux, vous faites un jugement arbitraire, vous en convenez.
Je plaide de nouveau l'abandon conjugal, avec toutes les conséquences qui vont avec pour ma part, je le plaide haut et fort, je l'ai fait.

- Question dogme, il serait peut-être temps de réunir un synode, voir un concile oeucuménique, votre dogme est quelque peu dépassé. Qu'il en soit ainsi. Ah oui, comment devons-nous dire? Amen?