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| Sujet: [23/01/2009] Annulation Valentine_e / Cougnoufette Ven 23 Jan 2009 - 23:51 | |
| Ingeburge avait désespérément attendu un signe de Rome. Mais ce signe n'était pas venu et elle avait appris que n'était pas près d'arriver.
Elle connaissait les textes canoniques sur le bout des doigts et celui relatif aux annulations de mariage était même de sa main. Mais, elle avait choisi de faire passer le bien-être des fidèles qui lui avait été confié avant toute chose. Et Cougnoufette et Valentine_e passeraient avant les tracasseries romaines. Peu importe ce qui lui en coûterait.
Après tout, Ingeburge était Cardinal, c'était bien un comble qu'elle ne puisse user comme bon lui semblait des prérogatives qui lui étaient échues. Elle se décida donc de mettre en œuvre l'un de ses pouvoirs.
La rédaction du décret fut rapide et aisée, il faut dire qu'avant la réforme du droit canon, c'était elle qui annulait les mariages à tour de bras...
Une fois le parchemin dûment scellé, elle le fit porter en salle d'audience et accrocher sur un pannonceau de bois : - Citation :
- Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg,
Cardinal de la Très Sainte Eglise Aristotélicienne, Primat du Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ,
En vertu du Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici : - Citation :
- Annulation simple du sacrement du mariage
[...] - Si le couple n’a pas eu d’enfant, et n’a pas réussi à développer son amour dans une amitié vraie, les époux peuvent demander l’annulation de leur mariage en introduisant une demande en commun et en toute amitié. Ils pourront se remarier après s’être faits confesser, et avoir reçu l’absolution et fait pénitence. En regard des éléments portés à notre connaissance et des recommandations du sieur Willk Hertwig von Geistesberg, diacre de Bourg,
Faisons annonce de : L'annulation rétroactive du mariage, non consommé, contracté entre Dame Valentine_e et Messire Cougnoufette. Le mariage est donc réputé ne jamais avoir existé, les effets en découlant également.
Le remariage est autorisé dans un délai de trois mois à compter de la date de promulgation du présent décret et après confession auprès du prélat ayant autorité sur leur paroisse de résidence et absolution. Les deux ex-époux devront en outre suivre la pénitence imposée par ledit prélat.
Rédigé et scellé à Lyon le vingt-troisième jour de janvier de l'an de grâce MCDLVII.
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