[Délibérations] Affaire Alexandre Olund contre Lana

Mes frères et soeurs,

vous avez pu suivre les débats ici

L'heure est venue de délibérer de cette affaire.

Plusieurs questions se posent à nous:
1) Acceptons-nous ou non le motif invoqué pour la séparation ?
2) Le sort des enfants
3) la pénitence aux époux

J'invite chacun à s'exprimer.

Le bâtard se concentra, et garda le silence quelques instants... C'était à lui de s'exprimer en tant que plus jeune, et plus jeune clerc : du moins, le pensait-il, afin qu'il ne soit pas influencé par plus expérimenté que lui...

Ce sont des questions difficiles, Monseigneur, surtout la dernière...
Pour moi, le motif invoqué est difficile à accepter: Lana dit encore aimer son époux.
En même temps, on peut légitimement croire que si elle l'a trompé, est partie en Guyenne, et ne souhaite pas que son lieu de retraite soit connu de son époux, il y a une perte de sentiments.

Donc, je dirais que dans l'intérêt du requérant, qui accepte de ne point accabler son épouse, dans l'intérêt du rendu d'une justice rapide, et parce que malgré l'allégation de l'existence de sentiments du côté de l'épouse, dont on peut légitimement douter, le motif de disparition de sentiments peut être retenu.

Pour les enfants... Alexandre ne souhaite pas reconnaître son fils. On ne saura jamais s'il était de lui, ou non. Mais je crois que pour le bien du fils, il vaut mieux pour lui qu'il demeure avec sa mère... Pour Jenifaela c'est plus difficile... Mais je retiens que sa mère ne l'évoque pas dans ses courriers... J'aurais donc tendance à en laisser la garde à Alexandre... Après, séparer une fratrie, ce n'est pas souhaitable... Mais le fils ne s'en rendra pas compte, du fait de son jeune âge... Par contre, pour la fille... C'est plus ennuyeux... Je l'ai croisée à Joinville, elle doit avoir quatre ou cinq ans... Je propose qu'elle demeure avec son père jusqu'à ses quatorze ans, avec pour la mère, le droit de la voir dès qu'elle le souhaitera, à charge pour elle de se rendre dans le village où demeure sa fille.

Enfin, concernant la pénitence... que chacun se rende en pèlerinage en la crypte royale de leur choix, et se rappelle ainsi que le mariage, comme un règne, est difficile, fait de concessions, et d'épreuves, que l'on doit tenter de surmonter jusqu'à la mort... Enfin... vous voyez l'idée...


[hrp] : une crypte royale à Limoges (Vonafred de mémoire), et une à Nevers (Beatriz), cela représente quelques jours de marche IG, mais ce n'est pas insurmontable, et je trouve cela mieux que de faire afficher une bannière "j'ai péché", ordre que je trouve hrp, d'autant que ledit pèlerinage est source de jeu, et leur permet de gagner un "cadeau IG" [/hrp]

L'évêque remercia Karel pour son avis.

Monseigneur Tullia ?

[hrp: c'est une excellente idée à laquelle je n'aurais jamais pensé ! /hrp]

Hé bien, comme je partage aussi cet avis, je crois que je n'ai plus qu'à rédiger l'acte final.

Que pensez-vous de ce projet de décret ?

Citation :

Après avoir entendu les deux parties et après en avoir délibéré à huis clos, Nous, Tribunal de l'Officialité de Lyon,

. attendu que les deux époux sont tombés d'accord sur le motif de la demande de séparation quoiqu'ils continuent à éprouver des sentiments contraires l'un vis-à-vis de l'autre,

. attendu qu'il semble difficile d'imaginer un jour les relations de leur couple s'améliorer

. attendu aussi que nous ne saurions prononcer un quelconque jugement sans nous préoccuper des deux enfants

. attendu que le Droit canon prévoit une pénitence à effectuer par chacun des époux au cas où la dissolution du mariage entre eux serait prononcée,

avons décidé ce qui suit:

- Nous prononçons la dissolution du mariage entre Messire Alexandre Olund et Dame Lana au motif de la perte réciproque de sentiments l'un envers l'autre

- Nous ordonnons que la garde de l'enfant mâle du couple reste confié, pour son bien, à la garde de sa mère,

- Nous ordonnons que l'enfant femelle adoptée, Jenifaela, reste quant-à elle, à la garde de son père, sans néanmoins pouvoir interdire Dame Lane de lui rendre visite et de la voir quand elle en aura envie, ce jusqu'à l'âge de 14 ans où la fillette pourra choisir librement avec lequel de ses deux parents elle souhaite vivre

- nous ordonnons comme pénitence aux deux époux dont le mariage vient d'être dissous par la présente, d'en faire pénitence en se rendant en pèlerinage en la crypte royale de leur choix.

Que la volonté de Dieu soit accomplie.

J'ai modifié un peu le 4ème attendu pour y glisser la notion de remise en cause d'un sacrement donné par Dieu donc en principe indissoluble, d'où découle la pénitence.

Citation :

Après avoir entendu les deux parties et après en avoir délibéré à huis clos, Nous, Tribunal de l'Officialité de Lyon,

. attendu que les deux époux sont tombés d'accord sur le motif de la demande de séparation quoiqu'ils continuent à éprouver des sentiments contraires l'un vis-à-vis de l'autre,

. attendu qu'il semble difficile d'imaginer un jour les relations de leur couple s'améliorer

. attendu aussi que nous ne saurions prononcer un quelconque jugement sans nous préoccuper des deux enfants

. attendu qu'un mariage est en principe indissoluble et que seuls des motifs graves peuvent entraîner sa dissolution car il n'est pas anodin de remettre en cause un sacrement donné par Dieu, le Droit canon prévoit une pénitence à effectuer par chacun des époux au cas où la dissolution du mariage entre eux serait prononcée,

avons décidé ce qui suit:

- Nous prononçons la dissolution du mariage entre Messire Alexandre Olund et Dame Lana au motif de la perte réciproque de sentiments l'un envers l'autre

- Nous ordonnons que la garde de l'enfant mâle du couple reste confié, pour son bien, à la garde de sa mère,

- Nous ordonnons que l'enfant femelle adoptée, Jenifaela, reste quant-à elle, à la garde de son père, sans néanmoins pouvoir interdire Dame Lane de lui rendre visite et de la voir quand elle en aura envie, ce jusqu'à l'âge de 14 ans où la fillette pourra choisir librement avec lequel de ses deux parents elle souhaite vivre

- nous ordonnons comme pénitence aux deux époux dont le mariage vient d'être dissous par la présente, d'en faire pénitence en se rendant en pèlerinage en la crypte royale de leur choix.

Que la volonté de Dieu soit accomplie.