Le comte de Corbières, après avoir mené sa famille jusqu'en Moulins pour s'y installer, après avoir pris quelques jours pour se remettre des cabosses du parcours et des soirées autour du feu que l'intendant préparait pour le campement.
Le frère Arthur avait, après plusieurs écrits laisser sans réponses à l'Evêque dont le nom trônait sur le panneau de l'église de Moulins, pris la décision de se rendre jusqu'au Palais Archiépiscopal de Lyon. Sans doute se disait il que les pigeons avaient du soit finir rôtis, soit se seraient perdu dans la nature.
Une nouvelle route, seul cette fois, et heureusement moins longue que la traversée du Languedoc pour rejoindre Moulins.
C'est fourbu qu'il arriva au poste de garde du palais épiscopal et tout aussi fourbu qu'il s'adressa aux gardes épiscopales présent.
Bonjorn frères,
pourriez vous faire savoir à Mgr Yut ou Mgr Théodomir que le frère Arthur Cano souhaiterait pouvoir s'entretenir avec l'un deux pour la cure de Moulins ?
Il espérait cependant que sa requête puisse trouver un écho favorable et pouvoir rejoindre bien vite son épouse et ses enfants pour propager un peu de foy en la paroisse de Moulins.