[RP] Dissolution du mariage de Nerval et Jehanne

Invité

Sarah avait fait ouvrir une des salles du tribunal et prévenu les deux époux qu'ils étaient attendus à l'archevêché. Il ne restait donc plus qu'à patienter pour la venue des officiaux et des époux.

Son Eminence Yut lui avait fait l'honneur d'une convocation comme officiant pour une demande de dissolution. Le Père Alexandre. se présenta donc dans la salle d'audience et il se présenta :

"Bonjour, je suis le Père Alexandre., curé d'Autun. J'ai été convoqué par son Eminence Yut."

Il salua la jeune personne et lui fit un sourire...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/09/2014

Il etait venu a contre coeur mais il etait la. Il y a des choses qui doivent être faites sans haine.

Il pénétra dans la pièce qu on lui avait indique bien plus mal a l aise que tout ce qu il avait pu connaître jusque la.

Il s inclina respectueusement devant les deux personnes presentes avant de se présenter humblement en tant que simple homme nomme Nerval.

Invité

L'officialité épiscopale se réunit ce jour sous la présidence du cardinal sa Merveilleuse Eminence Yvon Ulrich, en sa qualité d'Archevêque de Lyon.
Nous siégerons à titre de procureur ecclésiastique. Le Frère Alexandre et Mère Gwendohermio agiront à titre d'officiaux pour le procès.

Nous examinerons aujourd'hui la demande de Nerval de Vandimion, de voir son union maritale et scellée par le sacrement du mariage avec Jehanne du Genevois, dissout. Une fois les motivations et les effets d'une telle dissolution discutées et pesées par le présent tribunal, ce dernier rendra une décision sur l'opportunité de procéder, ou non, à une telle dissolution, et selon quelles modalités.

Précisons que les deux époux ont été unis en la Cathédrale de Vienne, par Guillaume de Baskerville, en présence des témoins Naudeas, Melisse, AurisdeLaasTor et Althiof, selon les rites consacrés par nôtre Sainte Mère l'Eglise, en conformité au dogme et à la sainte doctrine. Que ce mariage eut lieu le onzième jour de novembre quatorze cent cinquante huit, et que deux enfants ont été engendrés de ladite union.

Je déclare ce procès ouvert. Un fidèle n'étant pas tenu de connaître le droit canon dans ses moindres paragraphes, voici les articles qui régissent la dissolution du mariage.

Citation :

Ces articles sont issus de la bulle pontificale Ad mundi salutem per sanctificationem dont nous tenons une copie à la disposition des époux.
Si un des deux époux souhaite faire comparaître un témoin devant la cour, qu'il indique son nom et ses qualités au président. Nous allons entendre dans un premier temps, l'époux, sa Magnifiscence Nerval de Vandimion, qui a déposé la requête auprès de cet officialité. Cela laissera le temps nécessaire à l'épouse de se présenter dans ce lieu, confirmation nous ayant été faite que le pli envoyé à cette dernière a bien été remis en main propre à sa maisnie. Si cette dernière ne se présente toutefois pas à cette audience et suivant la teneur du témoignage de l'époux, nous demanderons une procédure par contumace.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/09/2014

Une inclinaison avant de s'avancer pour prendre la parole.

Je ne ferai appeler aucun témoin puisque cette histoire ne concerne que mon épouse et moi même. Afin de comprendre le pourquoi de ma demande je préfère revenir sur le passé quelques instants pour que je puisse bien faire comprendre que je n’éprouve ni haine ni aversion envers mon épouse.

Lorsque je suis arrivé à Bourg il y a maintenant bien longtemps, une tornade me tapa dans l'oeil. Mon esprit poétique fut bouleversé et j'accepta en dépit de mon aversion envers les sales bêtes nommées communément des chevaux de devenir l'écuyer de cette gente dame. Cette proximité et le voyage qui eu lieu permit un rapprochement et de longues discussions toutes passionnantes et passionnées. N'étant rien, je restais en arrière jusqu'au jour ou celle qui deviendra mon épouse fut enlevée par un amant voulant une rançon. Je finis par la retrouvé. Traumatisée par cette aventure nous revint en notre terre de Savoie. Puis ne tenant plus, j'ai commencé à lui envoyer des missives anonymes afin de déclarer ma femme, après un long échange épistolaire je lui donna rendez vous sous mon arbre et l'embrassa afin de sceller nos sentiments. Notre mariage fut le plus beau de tous suivit par deux enfants.

Une période magnifique que je ne renierai jamais. Les choses de la vie politique arrivèrent et je fus nommé Duc une fois puis deux. Mon épouse étant proche de moi afin de m'aider dans cette tache. Je fus nommé par la suite régent du royaume et c'est à partir de la que nos chemins ont commencé à se séparer. Nous nous consacrions moins de temps, les cérémonies en solitaire devinrent une coutume. J'ai joué de ma plume régulièrement sans avoir de réponses. Puis chacun à notre tour nous avons commencé à aller dans un monastère pour nous retirer sans nouvelles l'un de l'autres. Attention je ne l'accuse pas de choses et d'autres. Je ne fais qu'un simple constat.

Puis vint la levée de ban impériale qui m'emmena jusqu'en Serbie, les combats dont je ne suis point habitués et j'ai pris la décision de vivre de nouveau mais dans le respect de mon épouse bien entendue. ce n'est pas parce que l'amour ne dura pas éternellement que je ne garde pas du respect pour mon épouse. Notre histoire a duré longtemps, sans aucune anicroche et la fin de celle ci sera à l'image de tout : respectueuse.

J'ai vécu auprès d'elle des moments merveilleux et l’éloignement à fait que nos chemins se sont séparés. Les sentiments amoureux se sont peu à peu transformés en respect et en amitié avec le temps. Voici le pourquoi de ma demande en ce lieu.

Invité

Le prélat écouta avec grande attention la procureur et le Marquis. Il acquiesça.

Le président de l'Officialité n'a aucune question. Le tout semble clair. L'épouse n'étant pas présente et comme il n'y a pas de témoin, la parole est à la procureur pour le réquisitoire.

Invité

Sarah acquiesça de la tête, il est vrai que le cas était tristement simple pour cette fois.

Il est toujours bien triste de voir deux personnes se séparer après un si long mariage surtout quand l'union a été féconde et a donné la vie à deux enfants. Cependant le récit que vient de nous faire l'époux et l'absence de sa conjointe montrent les signes évidents d'un amour qui s'est clairement érodé aux ravages du temps et de vies trop séparées pour permettre de conserver tissés les liens si précieux du mariage. Il est clair également que ce choix de ce jour reste en soi une décision murement réfléchie après une union de longue durée et non un de ces feux de pailles bien tristes que sont certains mariages actuels.

Pour cette raison, et pour ne pas chercher à envenimer une séparation qui a au moins le réalisme de se faire dans le respect et sans déchirements intempestifs, nous demandons la clémence de l'officialité. Pour se faire, nous requiérons en ce jour les points suivants :

- Pour l'épouse une interdiction de remariage de deux mois à compter du vingt neuf septembre 1462, date du début du procès. Elle devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur l'échec de son mariage, et faire la pénitence qui lui sera attribuée.

- Pour l'époux une interdiction de remariage de deux mois à compter du vingt neuf septembre 1462, date du début du procès. Il devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur l'échec de son mariage, et faire la pénitence qui lui sera attribué.

Nombre de messages : 74 Age : 33 Diocèse : Lyon Date d'inscription : 03/07/2009

Gwen arriva dans la salle sans faire de bruit et salua chaque personne présente.
La brune s'installa en tant qu'official et écouta attentivement.
Une question lui vînt à l'esprit.

Veuillez excuser ma question mais concernant les enfants, la garde sera partagée?

Invité

Sarah écouta la question de l'official et vérifia ses dossiers.

Je vois que les deux enfants ont 12 ans et sont donc aux portes de l'âge adulte. Préconiser la garde partagée vu leur âge peut se faire de manière aisée mais je pense qu'étant eux même plus qu'en âge de décider, je requière davantage que le choix soit laissé à la décision des enfants eux même.

Invité

Le prélat acquiesça.

Bien. L'audience est levée. Nous allons délibérer.

Et de quitter, suivi de ses deux officiaux.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/09/2014

Il hocha la tête en attendant le verdict.

Invité

Le prélat revint, dossier à la main, accompagné de ses deux officiaux.

Après délibérations, l'officialité se prononce en faveur de la dissolution de mariage, pour cause de disparition des sentiments amoureux.

Pour l'épouse, il y aura une interdiction de remariage de deux mois à compter du vingt neuf septembre 1462, date du début du procès. Elle devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur l'échec de son mariage, et faire la pénitence qui lui sera attribuée.

Pour l'époux, il y aura également une interdiction de remariage de deux mois à compter du vingt neuf septembre 1462, date du début du procès. Il devra en outre veiller à se confesser au clerc de son choix sur l'échec de son mariage, et faire la pénitence qui lui sera attribué.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 06/09/2014

Je vous remercie.

Nerval s'incline devant le jugement rendu.

Invité

Et un coursier arriva de Rome.

Citation :

[RP] Dissolution du mariage de Nerval et Jehanne Consistoirefr

Validation de demande de dissolution de mariage

Jehanne_du_genevois & Nerval

A l'attention de S.E. Yut et de l'Officialité Episcopale de Lyon,

Nous, Cardinaux du Consistoire Pontifical Francophone, en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, annonçons l'acceptation de l'avis proposé quant à la demande de dissolution de mariage de Jehanne_du_genevois & Nerval, émis par l'Officialité Episcopale de Lyon en date du 9 octobre 1462.

Fait à Rome, ce quatorze octobre quatorze cent soixante-deux,
Au nom du Consistoire Pontifical francophone,
Adso, Cardinal National Electeur.

[RP] Dissolution du mariage de Nerval et Jehanne Adso2-43ce03e