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 Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault

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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 10:36

« - Concernant le juge et partie, n'en parlons pas pour le moment, attendons de voir qui rendra effectivement le jugement. »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 14:09

Voilà le conseil d'Aryanha.

Citation :
Expéditeur : Aryanha
Date d'envoi : 28/11/1461 - 13:51:07
Titre : Re: Re: Re: Re: procès
Oui, évidemment vous pouvez lire l'écrit de la plaidoirie de votre avocat.
Vous avez le droit de vous faire aider par votre entourage.
Par contre, autant éviter de renseigner son nom, ainsi nous éviterons tout probleme (vu que votre procès est désiré vaut mieux ne pas tenter le mal) de toute façon tout le monde comprendra que vous avez trouvé de l'aide juridique.
Et votre plaidoirie sera tout autant prise en compte que ce soit vous ou un avocat qui plaide en votre faveur.
Alors si jamais la plaidoirie commence par :

"Je me presente Maitre Pipo, avocat des Tartanpion,..." on retire ces passages là.
En fait, vous lisez comme si cela était votre oeuvre.

Bien à vous

Aryanha
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 16:03

Merci. Voici donc une version finale. Je l'ai réécrite à la première personne. Je suis assez peu satisfait de la cinquième partie, mais bon, le reste est bien suffisant. N'hésitez pas à me proposer des modifications avant de vous rendre au tribunal.



      == PRIMO ==


      Je suis accusé de ne pas avoir respecter un ordre qui lui fut donné. Mais qui peut accuser d’infraction à la loi un homme qui refuse d’obtempérer à un ordre illégal ? Car cet ordre est bel et bien illégal, comme je vais m’attarder à la démontrer.

      Justice sera ici rendue sur base des lois de la Bourgogne, qui est région de justice coutumière, et au nom de sa duchesse régnante Keltica de Chancelley. En prêtant allégeance au roi de France représenté par son Grand Chambellan, la duchesse a, comme son prédécesseur, fait vœu, entre autres, d’obsequium, autrement dit de fidélité. De fidélité également du point de vue des lois, comme le rappellent le droit royal et le droit bourguinon, en parfait accord sur ce point :
      Charte du royaume, V
      Chaque province se voit donc, par son allégeance à la Couronne, garantir une autonomie locale, le droit à se doter de lois et de coutumes locales, de décider de la conduite de sa diplomatie, dans le respect des limites déjà précisées par les décisions royales, notamment pour les accords internationaux, de son économie et de tous les aspects de quotidien. Cette autonomie d’action se veut être le gage de la confiance et du respect des peuples envers la Couronne de France et son Monarque, elle se définit dans les limites établies par les Lois Royales et la présente Charte et se veut inaliénable.
      Ivs Bvrgvndiae, Art. 100-1 a écrit:
      La justice en Bourgogne est coutumière. Les lois royales, écrites, continueront de s'appliquer.

      Or, le droit royal précise en un autre point :
      Charte du royaume, II-1 a écrit:
      Ce que le Monarque veut vaut Loi. Le Monarque gouverne par ordonnances lorsqu’Il l’estime nécessaire. Ses ordonnances ont force de loi selon le modus operandi défini dans lesdites ordonnances.

      Or, le 4 septembre dernier le roi Nicolas Ier a rédigé une de ses volontés, qui a force de loi selon le droit royal et qui s’applique donc à la Bourgogne en vertu de son droit : écrite, la volonté devenue loi en vertu du droit royal  (II-1) doit s’appliquer à la Bourgogne en fonction du droit local (100-1).   Tout ceci se voit être confirmé par les lois héraldiques du royaume (I-3-Préambule) :
      [Les provinces vassales] ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales.

      Quelle est cette loi royale ? Je cite Sa Majesté Nicolas Ier :
      Premièrement, l'édit de feu notre prédécesseur daté du premier jour du mois de mai de cette année est abrogé. La prétendue Église aristotélicienne de France est dissoute avec effet immédiat et tous ses privilèges sont abolis. Après les cathédrales de notre Domaine, c'est la Maison ecclésiastique royale qui sera bientôt confiée à un prélat légitime. Nous invitons par ailleurs nos feudataires à se rapprocher de la Nonciature apostolique pour organiser semblables restitutions partout où elles sont possibles.

      La Bourgogne a fait fi de la volonté royale ayant force de loi et n’a pas restitué la cathèdre à l’Église aristotélicienne romaine. Toutes les lois de la Bourgogne relatives à le prétendue Église aristotélicienne de France, et plus précisément l’ordonnance ducale « De la Foy » et le « Partenariat entre le Duché de Bourgogne et l'Eglise Aristotélicienne Universelle (dicte de France) » datés du 26 juillet 1461, sont obsolètes du fait de la déclaration royale du quatre septembre 1461. Le soutien à la prétendue Église aristotélicienne de France est acte illégal, et en refusant d’obtempérer à un ordre la soutenant j’ai scrupuleusement observé le droit.


      == SECUNDO ==


      Le changement d’évêque aurait dû être validé par le conseil des cultes, en vertu de l’ordonnance ducale du 28 juin dernier qui précise en son article 2 :
      Afin de remplir son rôle au sein de la communauté bourguignonne, le Conseil des cultes est doté des capacités légales suivantes :
      […]
      • Donner son avis consultatif sur toute loi concernant la religion proposée par le Conseil Ducal

      Or le conseil des cultes n’a en aucun cas été saisi. La nomination elle-même du nouvel évêque était donc illégale.


      == TERTIO ==


      La forme dans lequel cet ordre illégal a été donné est elle aussi illégale. J’ai reçu une simple missive qui ne fut nullement publiée : j’ai dû aller demander confirmation de la validité de cet ordre en salle du plaid. La duchesse n’a jamais donné aucun ordre. Qui a donné cet ordre ? Un certain Azharr de Montestier, qui se prévaut «  coordinateur des armées ». Tant ce titre que cette personne sont passablement louches.

      Le poste n’a aucune existence légale, ce qui fait planer un grand doute quant à la validité de l’ordre : toute personne peut se donner derechef un titre pompeux et donner de ce fait un ordre à un autre sujet, cela ne signifie pas pour autant que l’ordre vient de la duchesse. Il sera par la suite confirmé que l’ordre avait été donné en amont par la duchesse, mais la non-validité légale du seul ordre écrit reçu (le courrier fourni par l’accusation) reste patente.

      L’homme Azharr lui-même, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vu son allégeance refusée par le roi du fait des lourds soupçons pesant sur lui quant au pillage de Bourges. Le 24 août dernier, le grand prévôt de France précisait en effet :
      Les éléments contradictoires ne permettent pas d'établir une infraction avérée de Mestre Azharr de Montestier, mais font peser de lourds soupçons sur lui. Ils s'accordent néanmoins sur les rôles tenus par Mestre Elvariand de Noldor, aujourd'hui établi à Cosne sous le nom d'Alistair, et par Mestra Pulcelle Marie Rose Charmiet, aujourd'hui établie à Dijon. Il n'appartient toutefois pas à la Grande Prévôté de France d'établir un verdict, c'est là le rôle de la justice. Cette justice ne saurait à notre sens être rendue par la Haute Cour de Justice, qui ne nous semble pas compétente dans l'affaire en question.


      == QUARTO ==


      J’ai donc reçu un ordre émanant d’un individu plus que louche et donnant ses injonctions en vertu d’un poste inexistant au regard de la loi. J’aurais pu me borner au refus d’exécuter cet ordre mais, contrairement à ce que l’on pourrait essayer de faire croire, je suis tout sauf un religieux borné qui ne se soucie que de sa foi personnelle sans penser à son duché. En effet, j’ai demandé confirmation à la duchesse de l’ordre donné par l’individu peu fréquentable.

      Confirmation que j’ai reçue, je ne le nie pas, mais cela ne modifie en rien la non-validité de l’ordre. Respectueux de la duchesse, je prends cependant sa demande en considération et expose bien respectueusement les raisons de mon refus, refus que je maintiens après confirmation de la duchesse. Qu’a alors répondu la feudataire ? « Frère Ambroise, s'il y a bien une personne ici prête à écouter les autres, je pense que c'est moi, aussi, c'est pour cela que je viens de faire parvenir un courrier au Baron de Mont st Vincent afin que son armée quitte Autun… Tout ceci va être reétudié , et l'est déjà d'ailleurs, vous pouvez donc nous faire confiance , nous vous tiendrons au courant , soyez en certain. »

      Et le baron Cuche a bel et bien retiré son armée. La duchesse a donc respecté la liberté d’action de son maire… qui se voit accusé d’insubordination plus de quinze jours après les faits. Je laisserai la cour tirer ses propres conclusions, mais je souhaiterais que la cour s’interroge sur les motivations exactes qui ont poussé l’accusation à agir avec un tel délai et dans de telles circonstances.

      Dans un registre plus factuel, comment peut-on m’accuser d’insubordination alors que la plus haute autorité du duché lui donne devant témoins l’autorisation de refuser cet ordre pour les motifs qu’il évoque ? Il y aurait eu une vraie désobéissance si l’armée n’avait pas quitté la ville. Car la duchesse n’a jamais réétudié le cas. Ordre non-valide, accord devant témoin de ne pas le respecter, et ensuite aucune nouvelle : voilà qui rend toute suspicion d’insubordination assez fantaisiste, selon moi.


      == QUINTO ==


      Enfin, j’aimerais rappeler que la sécurité du duché n’a été en rien compromise par ma décision. S’il y avait eu une seule chance que le respect de mes convictions mette en péril la sûreté de la Bourgogne, il va de soi que j’aurais agi autrement. Or personne n’a jamais indiqué qu’en agissant de la sorte je mettais le duché en péril, et les faits l’ont confirmé puisqu’aucun incident n’a eu lieu. J’ai agi de ma liberté propre, dans le plus pur respect des lois ; à moins que l’élection au poste de maire nous retire toute liberté d’action, je ne vois pas l’acte que j’ai commis est répréhensible étant donné l’absence de conséquence qu’il a eu.


      == CONCLUSION ==


      J’ai reçu un ordre contrevenant à la volonté royale ayant force de loi (primo) à propos d’une nomination d’évêque illégale (secundo) et cet ordre est donné par une personne des plus louches occupant un poste qui n’a aucune existence légal (tertio). La duchesse en personne m’a autorisé à ne pas suivre cet ordre (quarto) et le fait que j’aie refusé de le suivre n’a eu aucune conséquence directe ni indirecte (quinto)… hormis ce procès. Un seul de ces arguments devrait à mes yeux justifier ma relaxe. Leur réunion ne peut décemment pas conduire à une autre issue sans jeter le discrédit sur la crédibilité de la justice bourguignonne.

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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 16:48

Merci Monseigneur, je vais à présent personnaliser votre plaidoirie. Vous en montrer ma version pour les derniers commentaires avant de me rendre au tribunal.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 17:52

Voilà Monseigneur, qu'en pensez-vous ?


    *A la demande de la procure, le jeune frère se leva et s’avança à la barre muni du livre des vertus, inclinant la tête respectueusement en guise de salutation. *

    Madame le Procureur Aryanha, Madame la Juge Effelissiannor,
    Aux honorables membres de la Cour du Duché de Bourgogne.

    Je comparais devant vous ce jour du 27 novembre 1461 pour l’accusation de Haute-Trahison demandé par Effelissiannor, alors duchesse de Bourgogne. Puisque je n’ai point trouvé d’avocat, en Bourgogne, ni aux avocats du Dragon, je me présente seul devant vous, après avoir néanmoins pris prit quelques conseils juridiques. Enfin, parce qu’il est d’usage …

    *Ambroise place son livre des vertus sur le pupitre, y dépose sa main sur la couverture en cuir et reprend*

    Moi, Frère Ambroise, né de Blanchimont, Maire et Archidiacre d’Autun, jure solennellement devant la Cour, de dire la vérité, toute la vérité rien que la vérité.

    *Fixant les personnes présentes, il se lança alors dans sa plaidoirie.*

    Je vais vous développer ma plaidoirie en cinq points :


    == PRIMO ==


    Je suis accusé de ne pas avoir respecté un ordre qui me fut donné. Mais qui peut accuser d’infraction à la loi un homme qui refuse d’obtempérer à un ordre illégal ? Car cet ordre est bel et bien illégal, comme je vais m’attarder à la démontrer.

    Justice sera ici rendue sur base des lois de la Bourgogne, qui est région de justice coutumière, et au nom de sa duchesse régnante Keltica de Chancelley. En prêtant allégeance au roi de France représenté par son Grand Chambellan, la duchesse a, comme son prédécesseur la duchesse Effelissiannor, fait vœu, entre autres, d’obsequium, autrement dit de fidélité. De fidélité également du point de vue des lois, comme le rappellent le droit royal et le droit bourguignon, en parfait accord sur ce point :

    « Charte du royaume, V
    Chaque province se voit donc, par son allégeance à la Couronne, garantir une autonomie locale, le droit à se doter de lois et de coutumes locales, de décider de la conduite de sa diplomatie, dans le respect des limites déjà précisées par les décisions royales, notamment pour les accords internationaux, de son économie et de tous les aspects de quotidien. Cette autonomie d’action se veut être le gage de la confiance et du respect des peuples envers la Couronne de France et son Monarque, elle se définit dans les limites établies par les Lois Royales et la présente Charte et se veut inaliénable. »

    « Ivs Bvrgvndiae, Art. 100-1 a écrit:
    La justice en Bourgogne est coutumière. Les lois royales, écrites, continueront de s'appliquer. »

    Or, le droit royal précise en un autre point :

    « Charte du royaume, II-1 a écrit:
    Ce que le Monarque veut vaut Loi. Le Monarque gouverne par ordonnances lorsqu’Il l’estime nécessaire. Ses ordonnances ont force de loi selon le modus operandi défini dans lesdites ordonnances. »

    Or, le 4 septembre dernier le roi Nicolas Ier a rédigé une de ses volontés, qui a force de loi selon le droit royal et qui s’applique donc à la Bourgogne en vertu de son droit : écrite, la volonté devenue loi en vertu du droit royal  (II-1) doit s’appliquer à la Bourgogne en fonction du droit local (100-1).   Tout ceci se voit être confirmé par les lois héraldiques du royaume (I-3-Préambule) :

    « [Les provinces vassales] ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales. »

    Quelle est cette loi royale ? Je cite Sa Majesté Nicolas Ier :

    « Premièrement, l'édit de feu notre prédécesseur daté du premier jour du mois de mai de cette année est abrogé. La prétendue Église aristotélicienne de France est dissoute avec effet immédiat et tous ses privilèges sont abolis. Après les cathédrales de notre Domaine, c'est la Maison ecclésiastique royale qui sera bientôt confiée à un prélat légitime. Nous invitons par ailleurs nos feudataires à se rapprocher de la Nonciature apostolique pour organiser semblables restitutions partout où elles sont possibles. »

    La Bourgogne a fait fi de la volonté royale ayant force de loi et n’a pas restitué la cathèdre à l’Église aristotélicienne romaine. Toutes les lois de la Bourgogne relatives à le prétendue Église aristotélicienne de France, et plus précisément l’ordonnance ducale « De la Foy » et le « Partenariat entre le Duché de Bourgogne et l'Eglise Aristotélicienne Universelle (dicte de France) » datés du 26 juillet 1461, sont obsolètes du fait de la déclaration royale du quatre septembre 1461. Le soutien à la prétendue Église aristotélicienne de France est acte illégal, et en refusant d’obtempérer à un ordre la soutenant j’ai scrupuleusement observé le droit.


    == SECUNDO ==


    Le changement d’évêque aurait dû être validé par le conseil des cultes, en vertu de l’ordonnance ducale du 28 juin dernier qui précise en son article 2 :

    « Afin de remplir son rôle au sein de la communauté bourguignonne, le Conseil des cultes est doté des capacités légales suivantes :
    […]
    • Donner son avis consultatif sur toute loi concernant la religion proposée par le Conseil Ducal

    Or le conseil des cultes n’a en aucun cas été saisi. La nomination elle-même du nouvel évêque était donc illégale. »


    == TERTIO ==


    La forme dans lequel cet ordre illégal a été donné est elle aussi illégale. J’ai reçu une simple missive qui ne fut nullement publiée : j’ai dû aller demander confirmation de la validité de cet ordre en salle du plaid bourguignonne. La duchesse Effelisiannor n’a jamais donné aucun ordre. Qui a donné cet ordre ? Un certain Azharr de Montestier, qui se prévaut « coordinateur des armées ». Tant ce titre que cette personne sont passablement louches.

    Le poste n’a aucune existence légale, ce qui fait planer un grand doute quant à la validité de l’ordre : toute personne peut se donner derechef un titre pompeux et donner de ce fait un ordre à un autre sujet, cela ne signifie pas pour autant que l’ordre vient de la duchesse. Il sera par la suite confirmé que l’ordre avait été donné en amont par la duchesse Effelissiannor elle-même, mais la non-validité légale du seul ordre écrit reçu (le courrier fourni par l’accusation) reste patente.

    L’homme Azharr lui-même, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vu son allégeance refusée par le roi du fait des lourds soupçons pesant sur lui quant au pillage de Bourges. Le 24 août dernier, le grand prévôt de France précisait en effet :

    « Les éléments contradictoires ne permettent pas d'établir une infraction avérée de Mestre Azharr de Montestier, mais font peser de lourds soupçons sur lui. Ils s'accordent néanmoins sur les rôles tenus par Mestre Elvariand de Noldor, aujourd'hui établi à Cosne sous le nom d'Alistair, et par Mestra Pulcelle Marie Rose Charmiet, aujourd'hui établie à Dijon. Il n'appartient toutefois pas à la Grande Prévôté de France d'établir un verdict, c'est là le rôle de la justice. Cette justice ne saurait à notre sens être rendue par la Haute Cour de Justice, qui ne nous semble pas compétente dans l'affaire en question. »


    == QUARTO ==


    J’ai donc reçu un ordre émanant d’un individu plus que louche et donnant ses injonctions en vertu d’un poste inexistant au regard de la loi. J’aurais pu me borner au refus d’exécuter cet ordre mais, contrairement à ce que l’on pourrait essayer de faire croire, je suis tout sauf un religieux borné qui ne se soucie que de sa foi personnelle sans penser à son duché. En effet, j’ai demandé confirmation à la duchesse de l’ordre donné par l’individu peu fréquentable.

    Confirmation que j’ai reçue, je ne le nie pas, mais cela ne modifie en rien la non-validité de l’ordre. Respectueux de la duchesse, je prends cependant sa demande en considération et expose bien respectueusement les raisons de mon refus, refus que je maintiens après confirmation de la duchesse. Qu’a alors répondu la feudataire ? « Frère Ambroise, s'il y a bien une personne ici prête à écouter les autres, je pense que c'est moi, aussi, c'est pour cela que je viens de faire parvenir un courrier au Baron de Mont st Vincent afin que son armée quitte Autun… Tout ceci va être réétudié, et l'est déjà d'ailleurs, vous pouvez donc nous faire confiance, nous vous tiendrons au courant, soyez en certain. »

    Et le baron Cuche de Fronsac a bel et bien retiré son armée. La duchesse a donc respecté la liberté d’action de son maire… qui se voit accusé d’insubordination plus de quinze jours après les faits. Je laisserai la Cour tirer ses propres conclusions, mais je souhaiterais que la Cour s’interroge sur les motivations exactes qui ont poussé l’accusation à agir avec un tel délai et dans de telles circonstances.

    Dans un registre plus factuel, comment peut-on m’accuser d’insubordination alors que la plus haute autorité du duché lui donne devant témoins l’autorisation de refuser cet ordre pour les motifs qu’il évoque ? Il y aurait eu une vraie désobéissance si l’armée n’avait pas quitté la ville. Car la duchesse n’a jamais réétudié le cas. Ordre non-valide, accord devant témoin de ne pas le respecter, et ensuite aucune nouvelle : voilà qui rend toute suspicion d’insubordination assez fantaisiste, selon moi.


    == QUINTO ==


    Enfin, j’aimerais rappeler que la sécurité du duché, ni de la ville, n’ont été en rien compromise par ma décision. S’il y avait eu une seule chance que le respect de mes convictions mette en péril la sûreté de la ville ou de la Bourgogne, il va de soi que j’aurais agi autrement. Or personne n’a jamais indiqué qu’en agissant de la sorte je mettais la ville ou le duché en péril, et les faits l’ont confirmé puisqu’aucun incident n’a eu lieu. J’ai agi de ma liberté propre, dans le plus pur respect des lois ; à moins que l’élection au poste de maire nous retire toute liberté d’action, je ne vois pas l’acte que j’ai commis est répréhensible étant donné l’absence de conséquence qu’il a eu.


    == CONCLUSION ==


    J’ai reçu un ordre contrevenant à la volonté royale ayant force de loi (primo) à propos d’une nomination d’évêque illégale (secundo) et cet ordre est donné par une personne des plus louches occupant un poste qui n’a aucune existence légal (tertio). La duchesse Effelissiannor en personne m’a autorisé à ne pas suivre cet ordre (quarto) et le fait que j’aie refusé de le suivre n’a eu aucune conséquence directe ni indirecte (quinto)… hormis ce procès. Un seul de ces arguments devrait à mes yeux justifier ma relaxe. Leur réunion ne peut décemment pas conduire à une autre issue sans jeter le discrédit sur la crédibilité de la justice bourguignonne.


    Afin d’étayer ma plaidoirie, j’appelle à la barre deux témoins tous deux présent en salle de plaid ce jour du 31 octobre 1461. Il s’agit du Sire Aymeri de Bisac, Seigneur de Chevenon, Président du Collège de la Noblesse, alors Porte-Parole de Bourgogne et Secrétaire d’Etat Royal pour la Bourgogne, et le Sire Louis Philippe de Fonchâteau, Seigneur Légitime de Perrigny, Vice-Chambellan de Bourgogne. Ils vous confirmeront les dires de la duchesse Effelissianor.

    Ce sera tout Madame le Procureur et Madame le Juge.

    *Ambroise s’incline respectueusement, reprend son livre des vertus et revient s’asseoir à la place de l’accusé.*


Dernière édition par Ambroise. le Jeu 28 Nov 2013 - 18:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 17:58

« - C'est excellent. J'ai corrigé seulement 3 erreurs de forme (guillemet mal placé, mauvais pronom, coquille). Vous pouvez aller au tribunal dès que vous vous en sentez prêt. »


    *A la demande de la procure, le jeune frère se leva et s’avança à la barre muni du livre des vertus, inclinant la tête respectueusement en guise de salutation. *

    Madame le Procureur Aryanha, Madame la Juge Effelissiannor,
    Aux honorables membres de la Cour du Duché de Bourgogne.

    Je comparais devant vous ce jour du 27 novembre 1461 pour l’accusation de Haute-Trahison demandé par Effelissiannor, alors duchesse de Bourgogne. Puisque je n’ai point trouvé d’avocat, en Bourgogne, ni aux avocats du Dragon, je me présente seul devant vous, après avoir néanmoins pris prit quelques conseils juridiques. Enfin, parce qu’il est d’usage …

    *Ambroise place son livre des vertus sur le pupitre, y dépose sa main sur la couverture en cuir et reprend*

    Moi, Frère Ambroise, né de Blanchimont, Maire et Archidiacre d’Autun, jure solennellement devant la Cour, de dire la vérité, toute la vérité rien que la vérité.

    *Fixant les personnes présentes, il se lança alors dans sa plaidoirie.*

    Je vais vous développer ma plaidoirie en cinq points :


    == PRIMO ==


    Je suis accusé de ne pas avoir respecté un ordre qui me fut donné. Mais qui peut accuser d’infraction à la loi un homme qui refuse d’obtempérer à un ordre illégal ? Car cet ordre est bel et bien illégal, comme je vais m’attarder à la démontrer.

    Justice sera ici rendue sur base des lois de la Bourgogne, qui est région de justice coutumière, et au nom de sa duchesse régnante Keltica de Chancelley. En prêtant allégeance au roi de France représenté par son Grand Chambellan, la duchesse a, comme son prédécesseur la duchesse Effelissiannor, fait vœu, entre autres, d’obsequium, autrement dit de fidélité. De fidélité également du point de vue des lois, comme le rappellent le droit royal et le droit bourguignon, en parfait accord sur ce point :

    « Charte du royaume, V
    Chaque province se voit donc, par son allégeance à la Couronne, garantir une autonomie locale, le droit à se doter de lois et de coutumes locales, de décider de la conduite de sa diplomatie, dans le respect des limites déjà précisées par les décisions royales, notamment pour les accords internationaux, de son économie et de tous les aspects de quotidien. Cette autonomie d’action se veut être le gage de la confiance et du respect des peuples envers la Couronne de France et son Monarque, elle se définit dans les limites établies par les Lois Royales et la présente Charte et se veut inaliénable. »

    « Ivs Bvrgvndiae, Art. 100-1 a écrit:
    La justice en Bourgogne est coutumière. Les lois royales, écrites, continueront de s'appliquer. »

    Or, le droit royal précise en un autre point :
    « Charte du royaume, II-1 a écrit:
    Ce que le Monarque veut vaut Loi. Le Monarque gouverne par ordonnances lorsqu’Il l’estime nécessaire. Ses ordonnances ont force de loi selon le modus operandi défini dans lesdites ordonnances. »

    Or, le 4 septembre dernier le roi Nicolas Ier a rédigé une de ses volontés, qui a force de loi selon le droit royal et qui s’applique donc à la Bourgogne en vertu de son droit : écrite, la volonté devenue loi en vertu du droit royal  (II-1) doit s’appliquer à la Bourgogne en fonction du droit local (100-1).   Tout ceci se voit être confirmé par les lois héraldiques du royaume (I-3-Préambule) :

    « [Les provinces vassales] ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales. »

    Quelle est cette loi royale ? Je cite Sa Majesté Nicolas Ier :

    « Premièrement, l'édit de feu notre prédécesseur daté du premier jour du mois de mai de cette année est abrogé. La prétendue Église aristotélicienne de France est dissoute avec effet immédiat et tous ses privilèges sont abolis. Après les cathédrales de notre Domaine, c'est la Maison ecclésiastique royale qui sera bientôt confiée à un prélat légitime. Nous invitons par ailleurs nos feudataires à se rapprocher de la Nonciature apostolique pour organiser semblables restitutions partout où elles sont possibles. »

    La Bourgogne a fait fi de la volonté royale ayant force de loi et n’a pas restitué la cathèdre à l’Église aristotélicienne romaine. Toutes les lois de la Bourgogne relatives à le prétendue Église aristotélicienne de France, et plus précisément l’ordonnance ducale « De la Foy » et le « Partenariat entre le Duché de Bourgogne et l'Eglise Aristotélicienne Universelle (dicte de France) » datés du 26 juillet 1461, sont obsolètes du fait de la déclaration royale du quatre septembre 1461. Le soutien à la prétendue Église aristotélicienne de France est acte illégal, et en refusant d’obtempérer à un ordre la soutenant j’ai scrupuleusement observé le droit.


    == SECUNDO ==


    Le changement d’évêque aurait dû être validé par le conseil des cultes, en vertu de l’ordonnance ducale du 28 juin dernier qui précise en son article 2 :

    « Afin de remplir son rôle au sein de la communauté bourguignonne, le Conseil des cultes est doté des capacités légales suivantes :
    […]
    • Donner son avis consultatif sur toute loi concernant la religion proposée par le Conseil Ducal »

    Or le conseil des cultes n’a en aucun cas été saisi. La nomination elle-même du nouvel évêque était donc illégale.


    == TERTIO ==


    La forme dans lequel cet ordre illégal a été donné est elle aussi illégale. J’ai reçu une simple missive qui ne fut nullement publiée : j’ai dû aller demander confirmation de la validité de cet ordre en salle du plaid bourguignonne. La duchesse Effelisiannor n’a jamais donné aucun ordre. Qui a donné cet ordre ? Un certain Azharr de Montestier, qui se prévaut « coordinateur des armées ». Tant ce titre que cette personne sont passablement louches.

    Le poste n’a aucune existence légale, ce qui fait planer un grand doute quant à la validité de l’ordre : toute personne peut se donner derechef un titre pompeux et donner de ce fait un ordre à un autre sujet, cela ne signifie pas pour autant que l’ordre vient de la duchesse. Il sera par la suite confirmé que l’ordre avait été donné en amont par la duchesse Effelissiannor elle-même, mais la non-validité légale du seul ordre écrit reçu (le courrier fourni par l’accusation) reste patente.

    L’homme Azharr lui-même, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vu son allégeance refusée par le roi du fait des lourds soupçons pesant sur lui quant au pillage de Bourges. Le 24 août dernier, le grand prévôt de France précisait en effet :

    « Les éléments contradictoires ne permettent pas d'établir une infraction avérée de Mestre Azharr de Montestier, mais font peser de lourds soupçons sur lui. Ils s'accordent néanmoins sur les rôles tenus par Mestre Elvariand de Noldor, aujourd'hui établi à Cosne sous le nom d'Alistair, et par Mestra Pulcelle Marie Rose Charmiet, aujourd'hui établie à Dijon. Il n'appartient toutefois pas à la Grande Prévôté de France d'établir un verdict, c'est là le rôle de la justice. Cette justice ne saurait à notre sens être rendue par la Haute Cour de Justice, qui ne nous semble pas compétente dans l'affaire en question. »


    == QUARTO ==


    J’ai donc reçu un ordre émanant d’un individu plus que louche et donnant ses injonctions en vertu d’un poste inexistant au regard de la loi. J’aurais pu me borner au refus d’exécuter cet ordre mais, contrairement à ce que l’on pourrait essayer de faire croire, je suis tout sauf un religieux borné qui ne se soucie que de sa foi personnelle sans penser à son duché. En effet, j’ai demandé confirmation à la duchesse de l’ordre donné par l’individu peu fréquentable.

    Confirmation que j’ai reçue, je ne le nie pas, mais cela ne modifie en rien la non-validité de l’ordre. Respectueux de la duchesse, je prends cependant sa demande en considération et expose bien respectueusement les raisons de mon refus, refus que je maintiens après confirmation de la duchesse. Qu’a alors répondu la feudataire ? « Frère Ambroise, s'il y a bien une personne ici prête à écouter les autres, je pense que c'est moi, aussi, c'est pour cela que je viens de faire parvenir un courrier au Baron de Mont st Vincent afin que son armée quitte Autun… Tout ceci va être réétudié, et l'est déjà d'ailleurs, vous pouvez donc nous faire confiance, nous vous tiendrons au courant, soyez en certain. »

    Et le baron Cuche de Fronsac a bel et bien retiré son armée. La duchesse a donc respecté la liberté d’action de son maire… qui se voit accusé d’insubordination plus de quinze jours après les faits. Je laisserai la Cour tirer ses propres conclusions, mais je souhaiterais que la Cour s’interroge sur les motivations exactes qui ont poussé l’accusation à agir avec un tel délai et dans de telles circonstances.

    Dans un registre plus factuel, comment peut-on m’accuser d’insubordination alors que la plus haute autorité du duché me donne devant témoins l’autorisation de refuser cet ordre pour les motifs que j’évoque ? Il y aurait eu une vraie désobéissance si l’armée n’avait pas quitté la ville. Car la duchesse n’a jamais réétudié le cas. Ordre non-valide, accord devant témoin de ne pas le respecter, et ensuite aucune nouvelle : voilà qui rend toute suspicion d’insubordination assez fantaisiste, selon moi.


    == QUINTO ==


    Enfin, j’aimerais rappeler que la sécurité du duché, ni de la ville, n’ont été en rien compromises par ma décision. S’il y avait eu une seule chance que le respect de mes convictions mette en péril la sûreté de la ville ou de la Bourgogne, il va de soi que j’aurais agi autrement. Or personne n’a jamais indiqué qu’en agissant de la sorte je mettais la ville ou le duché en péril, et les faits l’ont confirmé puisqu’aucun incident n’a eu lieu. J’ai agi de ma liberté propre, dans le plus pur respect des lois ; à moins que l’élection au poste de maire nous retire toute liberté d’action, je ne vois pas l’acte que j’ai commis est répréhensible étant donné l’absence de conséquence qu’il a eu.


    == CONCLUSION ==


    J’ai reçu un ordre contrevenant à la volonté royale ayant force de loi (primo) à propos d’une nomination d’évêque illégale (secundo) et cet ordre est donné par une personne des plus louches occupant un poste qui n’a aucune existence légal (tertio). La duchesse Effelissiannor en personne m’a autorisé à ne pas suivre cet ordre (quarto) et le fait que j’aie refusé de le suivre n’a eu aucune conséquence directe ni indirecte (quinto)… hormis ce procès. Un seul de ces arguments devrait à mes yeux justifier ma relaxe. Leur réunion ne peut décemment pas conduire à une autre issue sans jeter le discrédit sur la crédibilité de la justice bourguignonne.


    Afin d’étayer ma plaidoirie, j’appelle à la barre deux témoins tous deux présent en salle de plaid ce jour du 31 octobre 1461. Il s’agit du Sire Aymeri de Bisac, Seigneur de Chevenon, Président du Collège de la Noblesse, alors Porte-Parole de Bourgogne et Secrétaire d’Etat Royal pour la Bourgogne, et le Sire Louis Philippe de Fonchâteau, Seigneur Légitime de Perrigny, Vice-Chambellan de Bourgogne. Ils vous confirmeront les dires de la duchesse Effelissianor.

    Ce sera tout Madame le Procureur et Madame le Juge.

    *Ambroise s’incline respectueusement, reprend son livre des vertus et revient s’asseoir à la place de l’accusé.*
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 18:06

La phrase en rouge que j'ai mise, je crains qu'elle est boiteuse puisque la duchesse à donner l'ordre. Je pense tout simplement l'enlever, qu'en pensez-vous ? J'ai insisté plusieurs fois sur Effelissiannor aussi, pour plus tard, à la cour d'appel ...
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 18:08

« - Oui, retirez-la, en effet. Et c'est très bien joué de l'avoir nommé cà et là, très subtil. »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 18:11

Merci, je corrige donc la version définitive ci-desous.


    *A la demande de la procure, le jeune frère se leva et s’avança à la barre muni du livre des vertus, inclinant la tête respectueusement en guise de salutation. *

    Madame le Procureur Aryanha, Madame la Juge Effelissiannor,
    Aux honorables membres de la Cour du Duché de Bourgogne.

    Je comparais devant vous ce jour du 27 novembre 1461 pour l’accusation de Haute-Trahison demandé par Effelissiannor, alors duchesse de Bourgogne. Puisque je n’ai point trouvé d’avocat, en Bourgogne, ni aux avocats du Dragon, je me présente seul devant vous, après avoir néanmoins pris prit quelques conseils juridiques. Enfin, parce qu’il est d’usage …

    *Ambroise place son livre des vertus sur le pupitre, y dépose sa main sur la couverture en cuir et reprend*

    Moi, Frère Ambroise, né de Blanchimont, Maire et Archidiacre d’Autun, jure solennellement devant la Cour, de dire la vérité, toute la vérité rien que la vérité.

    *Fixant les personnes présentes, il se lança alors dans sa plaidoirie.*

    Je vais vous développer ma plaidoirie en cinq points :


    == PRIMO ==


    Je suis accusé de ne pas avoir respecté un ordre qui me fut donné. Mais qui peut accuser d’infraction à la loi un homme qui refuse d’obtempérer à un ordre illégal ? Car cet ordre est bel et bien illégal, comme je vais m’attarder à la démontrer.

    Justice sera ici rendue sur base des lois de la Bourgogne, qui est région de justice coutumière, et au nom de sa duchesse régnante Keltica de Chancelley. En prêtant allégeance au roi de France représenté par son Grand Chambellan, la duchesse a, comme son prédécesseur la duchesse Effelissiannor, fait vœu, entre autres, d’obsequium, autrement dit de fidélité. De fidélité également du point de vue des lois, comme le rappellent le droit royal et le droit bourguignon, en parfait accord sur ce point :

    « Charte du royaume, V
    Chaque province se voit donc, par son allégeance à la Couronne, garantir une autonomie locale, le droit à se doter de lois et de coutumes locales, de décider de la conduite de sa diplomatie, dans le respect des limites déjà précisées par les décisions royales, notamment pour les accords internationaux, de son économie et de tous les aspects de quotidien. Cette autonomie d’action se veut être le gage de la confiance et du respect des peuples envers la Couronne de France et son Monarque, elle se définit dans les limites établies par les Lois Royales et la présente Charte et se veut inaliénable. »

    « Ivs Bvrgvndiae, Art. 100-1 a écrit:
    La justice en Bourgogne est coutumière. Les lois royales, écrites, continueront de s'appliquer. »

    Or, le droit royal précise en un autre point :

    « Charte du royaume, II-1 a écrit:
    Ce que le Monarque veut vaut Loi. Le Monarque gouverne par ordonnances lorsqu’Il l’estime nécessaire. Ses ordonnances ont force de loi selon le modus operandi défini dans lesdites ordonnances. »

    Or, le 4 septembre dernier le roi Nicolas Ier a rédigé une de ses volontés, qui a force de loi selon le droit royal et qui s’applique donc à la Bourgogne en vertu de son droit : écrite, la volonté devenue loi en vertu du droit royal  (II-1) doit s’appliquer à la Bourgogne en fonction du droit local (100-1).   Tout ceci se voit être confirmé par les lois héraldiques du royaume (I-3-Préambule) :

    « [Les provinces vassales] ne sont pas possessions Royales mais ont choisi de se placer sous l’autorité de la Couronne, admettant et respectant ainsi les règles, us et coutumes édités au nom du Royaume par les institutions royales. »

    Quelle est cette loi royale ? Je cite Sa Majesté Nicolas Ier :

    « Premièrement, l'édit de feu notre prédécesseur daté du premier jour du mois de mai de cette année est abrogé. La prétendue Église aristotélicienne de France est dissoute avec effet immédiat et tous ses privilèges sont abolis. Après les cathédrales de notre Domaine, c'est la Maison ecclésiastique royale qui sera bientôt confiée à un prélat légitime. Nous invitons par ailleurs nos feudataires à se rapprocher de la Nonciature apostolique pour organiser semblables restitutions partout où elles sont possibles. »

    La Bourgogne a fait fi de la volonté royale ayant force de loi et n’a pas restitué la cathèdre à l’Église aristotélicienne romaine. Toutes les lois de la Bourgogne relatives à le prétendue Église aristotélicienne de France, et plus précisément l’ordonnance ducale « De la Foy » et le « Partenariat entre le Duché de Bourgogne et l'Eglise Aristotélicienne Universelle (dicte de France) » datés du 26 juillet 1461, sont obsolètes du fait de la déclaration royale du quatre septembre 1461. Le soutien à la prétendue Église aristotélicienne de France est acte illégal, et en refusant d’obtempérer à un ordre la soutenant j’ai scrupuleusement observé le droit.


    == SECUNDO ==


    Le changement d’évêque aurait dû être validé par le conseil des cultes, en vertu de l’ordonnance ducale du 28 juin dernier qui précise en son article 2 :

    « Afin de remplir son rôle au sein de la communauté bourguignonne, le Conseil des cultes est doté des capacités légales suivantes :
    […]
    • Donner son avis consultatif sur toute loi concernant la religion proposée par le Conseil Ducal »

    Or le conseil des cultes n’a en aucun cas été saisi. La nomination elle-même du nouvel évêque était donc illégale.


    == TERTIO ==


    La forme dans lequel cet ordre illégal a été donné est elle aussi illégale. J’ai reçu une simple missive qui ne fut nullement publiée : j’ai dû aller demander confirmation de la validité de cet ordre en salle du plaid bourguignonne. Qui a donné cet ordre ? Un certain Azharr de Montestier, qui se prévaut « coordinateur des armées ». Tant ce titre que cette personne sont passablement louches.

    Le poste n’a aucune existence légale, ce qui fait planer un grand doute quant à la validité de l’ordre : toute personne peut se donner derechef un titre pompeux et donner de ce fait un ordre à un autre sujet, cela ne signifie pas pour autant que l’ordre vient de la duchesse. Il sera par la suite confirmé que l’ordre avait été donné en amont par la duchesse Effelissiannor elle-même, mais la non-validité légale du seul ordre écrit reçu (le courrier fourni par l’accusation) reste patente.

    L’homme Azharr lui-même, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a vu son allégeance refusée par le roi du fait des lourds soupçons pesant sur lui quant au pillage de Bourges. Le 24 août dernier, le grand prévôt de France précisait en effet :

    « Les éléments contradictoires ne permettent pas d'établir une infraction avérée de Mestre Azharr de Montestier, mais font peser de lourds soupçons sur lui. Ils s'accordent néanmoins sur les rôles tenus par Mestre Elvariand de Noldor, aujourd'hui établi à Cosne sous le nom d'Alistair, et par Mestra Pulcelle Marie Rose Charmiet, aujourd'hui établie à Dijon. Il n'appartient toutefois pas à la Grande Prévôté de France d'établir un verdict, c'est là le rôle de la justice. Cette justice ne saurait à notre sens être rendue par la Haute Cour de Justice, qui ne nous semble pas compétente dans l'affaire en question. »


    == QUARTO ==


    J’ai donc reçu un ordre émanant d’un individu plus que louche et donnant ses injonctions en vertu d’un poste inexistant au regard de la loi. J’aurais pu me borner au refus d’exécuter cet ordre mais, contrairement à ce que l’on pourrait essayer de faire croire, je suis tout sauf un religieux borné qui ne se soucie que de sa foi personnelle sans penser à son duché. En effet, j’ai demandé confirmation à la duchesse de l’ordre donné par l’individu peu fréquentable.

    Confirmation que j’ai reçue, je ne le nie pas, mais cela ne modifie en rien la non-validité de l’ordre. Respectueux de la duchesse, je prends cependant sa demande en considération et expose bien respectueusement les raisons de mon refus, refus que je maintiens après confirmation de la duchesse. Qu’a alors répondu la feudataire ? « Frère Ambroise, s'il y a bien une personne ici prête à écouter les autres, je pense que c'est moi, aussi, c'est pour cela que je viens de faire parvenir un courrier au Baron de Mont st Vincent afin que son armée quitte Autun… Tout ceci va être réétudié, et l'est déjà d'ailleurs, vous pouvez donc nous faire confiance, nous vous tiendrons au courant, soyez en certain. »

    Et le baron Cuche de Fronsac a bel et bien retiré son armée. La duchesse a donc respecté la liberté d’action de son maire… qui se voit accusé d’insubordination plus de quinze jours après les faits. Je laisserai la Cour tirer ses propres conclusions, mais je souhaiterais que la Cour s’interroge sur les motivations exactes qui ont poussé l’accusation à agir avec un tel délai et dans de telles circonstances.

    Dans un registre plus factuel, comment peut-on m’accuser d’insubordination alors que la plus haute autorité du duché me donne devant témoins l’autorisation de refuser cet ordre pour les motifs que j’évoque ? Il y aurait eu une vraie désobéissance si l’armée n’avait pas quitté la ville. Car la duchesse n’a jamais réétudié le cas. Ordre non-valide, accord devant témoin de ne pas le respecter, et ensuite aucune nouvelle : voilà qui rend toute suspicion d’insubordination assez fantaisiste, selon moi.


    == QUINTO ==


    Enfin, j’aimerais rappeler que la sécurité du duché, ni de la ville, n’ont été en rien compromises par ma décision. S’il y avait eu une seule chance que le respect de mes convictions mette en péril la sûreté de la ville ou de la Bourgogne, il va de soi que j’aurais agi autrement. Or personne n’a jamais indiqué qu’en agissant de la sorte je mettais la ville ou le duché en péril, et les faits l’ont confirmé puisqu’aucun incident n’a eu lieu. J’ai agi de ma liberté propre, dans le plus pur respect des lois ; à moins que l’élection au poste de maire nous retire toute liberté d’action, je ne vois pas l’acte que j’ai commis est répréhensible étant donné l’absence de conséquence qu’il a eu.


    == CONCLUSION ==


    J’ai reçu un ordre contrevenant à la volonté royale ayant force de loi (primo) à propos d’une nomination d’évêque illégale (secundo) et cet ordre est donné par une personne des plus louches occupant un poste qui n’a aucune existence légal (tertio). La duchesse Effelissiannor en personne m’a autorisé à ne pas suivre cet ordre (quarto) et le fait que j’aie refusé de le suivre n’a eu aucune conséquence directe ni indirecte (quinto)… hormis ce procès. Un seul de ces arguments devrait à mes yeux justifier ma relaxe. Leur réunion ne peut décemment pas conduire à une autre issue sans jeter le discrédit sur la crédibilité de la justice bourguignonne.


    Afin d’étayer ma plaidoirie, j’appelle à la barre deux témoins tous deux présent en salle de plaid ce jour du 31 octobre 1461. Il s’agit du Sire Aymeri de Bisac, Seigneur de Chevenon, Président du Collège de la Noblesse, alors Porte-Parole de Bourgogne et Secrétaire d’Etat Royal pour la Bourgogne, et le Sire Louis Philippe de Fonchâteau, Seigneur Légitime de Perrigny, Vice-Chambellan de Bourgogne. Ils vous confirmeront les dires de la duchesse Effelissianor.

    Ce sera tout Madame le Procureur et Madame le Juge.

    *Ambroise s’incline respectueusement, reprend son livre des vertus et revient s’asseoir à la place de l’accusé.*


Dernière édition par Ambroise. le Jeu 28 Nov 2013 - 18:13, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 18:12

« - Bon pour moi. »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 20:31

Bravo aussi pour vous Monseigneur.

Citation :
Expéditeur : Aryanha
Date d'envoi : 28/11/1461 - 20:15:09
Titre : Re: Re: Re: Re: procès
Frère Ambroise

Bravo pour cette plaidoirie, samedi je deposerai mon requisitoire.
Et je peux vous dire que si le juge refuse la relaxe, la CA sera là pour reviser le procès et je vous garantis qu'elle les deboutera.
Gardez espoir.

Bien à vous

Aryanha
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 22:41

« - Les compliments de cette dame valent dix compliments d'un autre procureur… Je suis un homme heureux ce soir. J'espère que vous aussi. »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:17

Je le suis aussi oui. Et je sais très bien que tout ce jouera en cour d'appel. Que ce procès ici, permet uniquement de récolter des preuves afin de démontrer plus tard que Effelisiannor est juge et parti bien qu'elle demande à ne pas être juge.

Voici son témoignage d'ailleurs.



    L'accusation a appelé Effelissianor à la barre

    Voici son témoignage :

    *L'ancienne Duchesse de Bourgogne écoutait le Procureur avec attention quand celle ci l'appela à la Barre.

    Elle salua la Cour et se présenta*

    Bonjour, je suis Effélissianor , Duchesse à l'époque de l'affaire qui nous amène ici, je suis Bâtonnier de Bourgogne, Juge , c'est donc pour toutes ces raisons que je demande à la Duchesse actuelle de me faire remplacer pour ce procès, ne pouvant être Juge et parti.

    Je viens pour témoigner de plusieurs choses, Azharr de Montestier a envoyé une missive au Maire de Autun le 30 Octobre 1461 afin de le prévenir que l'armée du Baron de Mont st Vincent devait être autorisée à entrer à Autun pour un remplacement d'évêque suite à ma demande.

    Le Maire d'Autun a tout de suite couru en salle de Plaid pour hurler au loup.

    Je suis donc aller le voir en salle de Plaid pour lui demander d'ouvrir les portes de la ville d'Autun, ceci était une demande Ducale .

    Entre temps , le Maire Ambroise a écrit une lettre au CM Karty qui l'a immédiatement transmise au prévôt Tammara qui me l'a transmise quelques minutes plus tard.

    *Effie prend le parchemin et le déroule*


    ***Expéditeur : Karty
    Date d'envoi : 31/10/1461 - 19:45:11
    Titre : lettre bizare urgent à lire
    Expéditeur : Ambroise. de Blanchimont
    Date d'envoi : 31/10/1461 - 12:49:19
    Titre : Missive
    De Frère Ambroise, Maire et diacre d’Autun,
    A Vous Messire Karty, nommé provisoirement chef maréchal,

    Salutations aristotéliciennes,

    Ce jour, je vous conseille vivement de ne pas défendre la ville car je compte assurer sa défense moi-même ; ceci afin de vous éviter toute blessure involontaire. Vous pourrez dès lors aider en travaillant à la mine de fer, minerais qui manquent cruellement à notre bon duché.

    Que Dieu vous garde,***

    *Effie repris *

    En écrivant cette lettre au CM Karty, le Maire de Autun a non seulement désobéi à ma demande , il a aussi demandé à un Chef Maréchal de ne pas défendre sa ville !

    Recevant ce pli en salle de plaid , j'ai demandé au Maire d'Autun ce qu'il comptait faire .

    Celui-ci m'a répondu , je cite "

    "Aujourd’hui, par votre demande d’ouvrir les portes d’Autun aux faux clercs, vous encouragez et pérennisez l’hérésie en Bourgogne"

    "Votre Grâce, je ne puis accepter votre requête, car comme je vous l’ai dit, cela va à l’encontre de tout principe aristotélicien. "

    "S’il le faut, je préfère mourir plutôt que de décevoir le Très-Haut, Aristote, Christos, tous les Saints et tous mes frères et sœurs aristotéliciens réunis, plutôt que de succomber au malin … "

    "Ainsi, Votre Grâce, je vais prendre congé de vous, non sans prier pour vous mais aussi prier pour cette nuit où vous aurez à garder conscience que vous auriez pu éviter la mort d’un enfant de Très-Haut, qui agira avec sa foy aristotélicienne ainsi que le courage du désespoir, et n’aura que pour seule arme son livre des vertus et cet édit royal que voici. "

    *Effélie repris*

    Il a donc refusé d'ouvrir les portes de la ville, n'agissant pas en Maire ni en bon citoyen, ni même en bon père de famille comme le veut notre Coutume , puisqu'il a enfreint la loi Ducale , ses raisons étaient personnelles, il les a imposé à toute la Bourgogne oubliant son devoir de Maire et oubliant d'obéir....volontairement.


    Je n'ai rien d'autre à ajouter sinon, que désobéir à un ordre Ducal est de la Haute Trahison , sanctionnée par nos lois.


    *La jeune femme salua la Cour et alla se rasseoir*
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:18

« - Témoignage attendu. Cela dit attention, sauf si cette femme est une imbécile totale, elle demandera à ce que vous soyez jugé par quelqu'un d'autre. Quelqu'un d'assez proche d'elle pour qu'elle puisse lui dicter son verdict mais pas assez proche pour qu'on puisse le taxer d'impartialité. Cela dit grâce à la splendide plaidoirie que vous avez lue vous n'aurez pas besoin du motif d'impartialité du juge pour avoir gain de cause en appel ! »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:28

Elle a déformé tous mes propos de la salle de plaid. Je pense qu'il faudra faire copie des mes dires dans le dernier réquisitoire. Qu'en pensez-vous ?
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:30

« - Je pense que c'est avant tout la tâche de vos témoins. Vous devriez leur demander de le faire. Au besoin nous confirmerons en citant les propos entiers dans la dernière plaidoirie. »
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:32

Voilà les propos entier de la partie qu'elle a reprise.


    Aujourd’hui, par votre demande d’ouvrir les portes d’Autun aux faux clercs, vous encouragez et pérennisez l’hérésie en Bourgogne. Vous me demandez ainsi de désobéir au serment que j’ai prononcé le jour où je fus nommé diacre, de trahir mon serment de baptême, mais aussi de trahir la volonté de notre Roy Nicolas Ier à dissoudre cette Eglise schismatique. Et cela Votre Grâce, je ne puis accepter votre requête, car comme je vous l’ai dit, cela va à l’encontre de tout principe aristotélicien.

    Enfin, si vous me demandez de passer outre nos querelles, vous devriez passer outre l’assistance armée au Comte Henriquès afin qu’il puisse continuer à répandre l’hérésie et le schisme sur le diocèse d’Autun. Ce serait là un acte de neutralité apprécié de votre part Votre Grâce mais nous savons tous deux que vous ne le ferez pas. Ainsi, puisque vous ne pouvez rester neutre, je ne puis rester neutre à la menace qui fragilisera encore un peu plus le diocèse d’Autun.

    S’il le faut, je préfère mourir plutôt que de décevoir le Très-Haut, Aristote, Christos, tous les Saints et tous mes frères et sœurs aristotéliciens réunis, plutôt que de succomber au malin …

    Il est temps pour moi de partir non sans vous rappeler, Votre Grâce, le lien vassalique qui vous lie à Sa Majesté Nicolas de Firenze, notre bien-aimé et aristotélicien Roy de France.

    Ainsi, Votre Grâce, je vais prendre congé de vous, non sans prier pour vous mais aussi prier pour cette nuit où vous aurez à garder conscience que vous auriez pu éviter la mort d’un enfant de Très-Haut, qui agira avec sa foy aristotélicienne ainsi que le courage du désespoir, et n’aura que pour seule arme son livre des vertus et cet édit royal que voici.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:49

Citation :

A Nous Frère Ambroise. , Maire et Archidiacre d’Autun de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine.
De Vous, Aymeri Bisac, Seigneur de Chevenon, Président du Collège de la Noblesse Bourguignonne,


Salutations respectueuses,

Comme vous avez du être averti, je vous ai appeler à la barre pour témoigner. Je viens d'entendre le témoignage de l'ancienne duchesse Effelissiannor qui ment par omission en ne citant pas toutes mes paroles, et aussi tous les faits.

Votre témoignage sera vraiment important pour ma défense, et je vous remercie encore d'avoir accepter de le faire.

Avec tout mon respet,

Frère Ambroise.



== Rappel des mes dires ==

Aujourd’hui, par votre demande d’ouvrir les portes d’Autun aux faux clercs, vous encouragez et pérennisez l’hérésie en Bourgogne. Vous me demandez ainsi de désobéir au serment que j’ai prononcé le jour où je fus nommé diacre, de trahir mon serment de baptême, mais aussi de trahir la volonté de notre Roy Nicolas Ier à dissoudre cette Eglise schismatique. Et cela Votre Grâce, je ne puis accepter votre requête, car comme je vous l’ai dit, cela va à l’encontre de tout principe aristotélicien.

Enfin, si vous me demandez de passer outre nos querelles, vous devriez passer outre l’assistance armée au Comte Henriquès afin qu’il puisse continuer à répandre l’hérésie et le schisme sur le diocèse d’Autun. Ce serait là un acte de neutralité apprécié de votre part Votre Grâce mais nous savons tous deux que vous ne le ferez pas. Ainsi, puisque vous ne pouvez rester neutre, je ne puis rester neutre à la menace qui fragilisera encore un peu plus le diocèse d’Autun.

S’il le faut, je préfère mourir plutôt que de décevoir le Très-Haut, Aristote, Christos, tous les Saints et tous mes frères et sœurs aristotéliciens réunis, plutôt que de succomber au malin …

Il est temps pour moi de partir non sans vous rappeler, Votre Grâce, le lien vassalique qui vous lie à Sa Majesté Nicolas de Firenze, notre bien-aimé et aristotélicien Roy de France.

Ainsi, Votre Grâce, je vais prendre congé de vous, non sans prier pour vous mais aussi prier pour cette nuit où vous aurez à garder conscience que vous auriez pu éviter la mort d’un enfant de Très-Haut, qui agira avec sa foy aristotélicienne ainsi que le courage du désespoir, et n’aura que pour seule arme son livre des vertus et cet édit royal que voici.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:54

Citation :
A Nous Frère Ambroise. , Maire et Archidiacre d’Autun de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine.
De Vous, Louis Philippe de Fonchâteau, Seigneur Légitime de Perrigny, Vice-Chambellan de Bourgogne


Salutations respectueuses,

Comme vous avez du être averti, je vous ai appeler à la barre pour témoigner. Je viens d'entendre le témoignage de l'ancienne duchesse Effelissiannor qui ment par omission en ne citant pas toutes mes paroles, et aussi tous les faits.

Votre témoignage sera vraiment important pour ma défense, et je vous remercie encore d'avoir accepter de le faire.

J'espère un jour pouvoir venir à Sémur en compagnie de ma bien-aimée Angeline, afin de vous y rencontrer, mais actuellement mon dévouement pour ma ville et ses habitants sont prioritaire.

Avec tout mon respect,

Frère Ambroise.



== Rappel des mes dires ==

Aujourd’hui, par votre demande d’ouvrir les portes d’Autun aux faux clercs, vous encouragez et pérennisez l’hérésie en Bourgogne. Vous me demandez ainsi de désobéir au serment que j’ai prononcé le jour où je fus nommé diacre, de trahir mon serment de baptême, mais aussi de trahir la volonté de notre Roy Nicolas Ier à dissoudre cette Eglise schismatique. Et cela Votre Grâce, je ne puis accepter votre requête, car comme je vous l’ai dit, cela va à l’encontre de tout principe aristotélicien.

Enfin, si vous me demandez de passer outre nos querelles, vous devriez passer outre l’assistance armée au Comte Henriquès afin qu’il puisse continuer à répandre l’hérésie et le schisme sur le diocèse d’Autun. Ce serait là un acte de neutralité apprécié de votre part Votre Grâce mais nous savons tous deux que vous ne le ferez pas. Ainsi, puisque vous ne pouvez rester neutre, je ne puis rester neutre à la menace qui fragilisera encore un peu plus le diocèse d’Autun.

S’il le faut, je préfère mourir plutôt que de décevoir le Très-Haut, Aristote, Christos, tous les Saints et tous mes frères et sœurs aristotéliciens réunis, plutôt que de succomber au malin …

Il est temps pour moi de partir non sans vous rappeler, Votre Grâce, le lien vassalique qui vous lie à Sa Majesté Nicolas de Firenze, notre bien-aimé et aristotélicien Roy de France.

Ainsi, Votre Grâce, je vais prendre congé de vous, non sans prier pour vous mais aussi prier pour cette nuit où vous aurez à garder conscience que vous auriez pu éviter la mort d’un enfant de Très-Haut, qui agira avec sa foy aristotélicienne ainsi que le courage du désespoir, et n’aura que pour seule arme son livre des vertus et cet édit royal que voici.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyJeu 28 Nov 2013 - 23:57

Trop tard pour Sire Bisac, il est venu à la barre. Voici son témoignage.

    La défense a appelé Bisac à la barre

    Voici son témoignage :

    *La justice ducale lui avait fait parvenir une citation à comparaître comme témoin. C'était donc à se titre Chevenon se retrouvait au sein du tribunal bourguignon. Lorsqu'on sollicita son témoignage, l'homme se leva et s'approcha de la barre.*

    Vôtre Honneur, Dame Procureur, Mesdames et Messires de la Cour, veillez croire en mes sincères et respectueuses salutations. Je suis Aymeri de Bisac, Seigneur de Chevenon et dépositaire, au moment des faits, des fonctions de Secrétaire d'Etat et de Porte-Parole ducal.

    Comme il le fut déjà exprimé, le Frère Ambroise a eu recours à la salle du plaid afin d'y trouver quelques réponses après les ordres émanant des autorités ducales. En tant que Porte-Parole je me déplaça donc afin de quérir les interrogations du Bourgmestre d'Autun et de l'aider dans son dilemme. Comme le précédent témoin, l'ancienne Duchesse par défaut, la signalé, elle s'est elle-même déplacée pour répondre au Frère Ambroise. Je ne reviendrai nullement sur cette attitude surprenante, surtout au regard de la présence, déjà effective, du Porte-Parole à ce moment là, ni de la considération manifeste qu'elle sembla porter à cette fonction.

    Lorsque le Frère Ambroise a requit mon avis et, malgré la présence de Duchesse de l'époque, j'atteste lui avoir répondu d'agir en son âme et conscience. J'affirme donc, devant cette Cour, que le Porte Parole et Secrétaire d'Etat que j'étais alors a, bel et bien, conseillé au frère Ambroise d'agir selon ses propres convictions et de ne point se laisser céder à des diktats extérieurs. En outre, je certifie l'exactitude des éléments présentés par le défenseur. En ce sens où, l'Officier Royal que j'étais au moment des faits n'a pu être que sensible face à un Bourgmestre souhaitant appliquer les recommandations de Sa Majesté concernant l'exercice des cultes en son Royaume.
    Lorsqu'un bourguignon, qui plus est un élu, requiert mon avis de Secrétaire d'Etat dans le dilemme qui l'oppose entre ses convictions alliées au désir de Nôtre Gracieuse Majesté et l'application d'ordres externes, je ne peux que lui conseiller d'agir dans le sens de ses convictions, elles-mêmes manifestement en adéquation avec les préceptes de la Couronne dont je fus l'un de ses serviteurs. J'atteste enfin que le Frère Ambroise a agit selon des recommandations émanant de la volonté de Sa Majesté, dont je me fis, volontiers, le héraut. La considération extrême que je porte aux loys, proclamations et édits issus du Roy n'a pu que me pousser à conseiller au Frère Ambroise une conduite de ses actes en accord avec les désirs du Monarque sur l'attitude à tenir face à l'Eglise schismatique par rapport à l'Eglise Romaine, à savoir que l'Eglise Romaine devait être privilégiée dans la restitution des diocèses détenus par des prélats de l'AEF.

    Voilà, Vôtre Honneur, Dame Procureur, Mesdames et Messires de la Cour, ce que j'avais à expliciter des faits responsables de la tenu de la présente audience. Je vous remercie de vôtre écoute et de vôtre attention.

    *Bisac se recula dans une révérence avant de rejoindre un banc et d'attester à la poursuite des débats.*
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyVen 29 Nov 2013 - 0:07

Citation :
Bonsoir Sire Bisac,

C'est encore moi. Je viens d'entendre votre témoignage et je tenais à vous dire qu'il m'a beaucoup plu. Même si je vous l'ai déjà dit, je tenais à vous remercier encore pour tout ce que vous avez fait pour moi. C'est important.

Au plaisir de vous revoir en d'autres circonstances,

Respectueusement,

Frère Ambroise.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyVen 29 Nov 2013 - 0:19

Citation :
Bonsoir Dame Aryanha,

Je vous remercie pour vos compliments mais c’est surtout à moi de vous remercier pour votre aider et celui de mon avocat qui a rédigé les cinq points de la plaidoirie.

Hélas, la duchesse déforme mes propos en salle de plaid. Elle va jusqu’à censurer certaines parties afin de ne pas faire mention du Roy.

Il est vrai que je n’attends pas grand-chose de ce procès, mais que j’attends beaucoup du procès en cours d’appel où j’aurai je l’espère une justice impartiale, en tout cas surement plus qu’en Bourgogne.

Je garde l’espoir même si je vous avoue préférer consacrer mon temps à des choses bien plus utile pour Autun et ses habitants, pour mon diocèse et pour mon projet d’hospice.

Il me semble également qu’après tout ce que vous avez fait pour moi, je peux vous compter pour l’une de mes amies. L’accepteriez-vous ?

Avec tout mon respect,

Frère Ambroise.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyVen 29 Nov 2013 - 8:31

Ça fait toujours plaisir de lire ça.

Citation :
   Expéditeur : Matthys , Heer van Rentter
   Date d'envoi : 29/11/1461 - 04:51:30
   Titre : Soutien

   Bonjour Frère Ambroise,

   Ce court courrier n'a pour seul but de vous faire savoir que je trouve le procès dont on vous accable des plus honteux. Certains ont toujours abusé de leur position pour tenter d'abattre leurs ennemis et c'est de plus en plus flagrant, mais aussi de plus en plus ridicule. Sachez que je suis entièrement derrière vous dans ce combat - et je ne suis pas le seul. Je suis bien heureux que vous leur ayez tenu tête.

   Leur procès ne tient absolument pas la route.

   Bonne chance et j'espère à bientôt.

   Respectueusement,
   Matthys van Rentter.
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyVen 29 Nov 2013 - 9:48

Citation :
Expéditeur : Aryanha
Date d'envoi : 29/11/1461 - 09:33:15
Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Re: procès
Frère Ambroise,

Bien que l'ancienne duchesse se fourvoie dans son témoignage, elle n'apporte rien contre vous, pas d'ordre ducal legale et officiel pour mettre en danger votre defense.
Messire Bisac apporte bien plus dans son témoignage en votre faveur et en sa defaveur à elle.
Etant juriste, j'ai une sainte horreur de ce qui n'est pas respecté.
J'espere quand même qu'il n'y aura pas besoin d'aller en CA cete institution est toujours bien trop longue.
J'espere aussi que votre procès serve à quelque chose de bien plus important, à remettre en place ce qui n'aurait pas dû être défait. Si vous êtes acquitté, ils ne pourront plus jamais aller à l'encontre de l'EAR en Bourgogne et devront delaisser l'EAU en respectant la décision royale.
Peut être retrouverez vous Monseigneur Aegon à l'Eveché d'Autun.
Votre procès est important, il servira de précédent.

Je n'ai jamais refusé une amitié, vous pouvez compter sur moi,

Amitiés

Aryanha
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MessageSujet: Re: Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault   Entretien entre Frère Ambroise et son avocat Monseigneur Arnault - Page 3 EmptyVen 29 Nov 2013 - 9:56

Citation :
Bonjour Messire Matthys,

C'est avec un grand plaisir que j'ai lu votre lettre et je vous remercie beaucoup pour votre soutien. Je me doute bien que ce procès n'a que pour but politique de faire taire l'opposition, mais je ne suis pas homme à me taire justement. Ce procès permettra je l'espère d'ouvrir les yeux aux bourguignons sur le véritable visage de ceux qui nous gouverne.

Je me suis permis d'afficher votre courrier de façon anonyme. J'espère que vous ne m'en tiendrai pas rigueur.

En toute amitié et au plaisir de retravailler ensemble,

Frère Ambroise.
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