[RP] Dissolution de mariage - Sakurahime et Pierrick de Valrochelles-Bergendael

Invité

Comme le procureur était assez satisfait des aménagements qu'il avait fait au tribunal rémois, il avait décidé de les répliquer à Lyon, mais en mieux. Une lourde cathèdre en bois ouvragé trônait ainsi au fond de la pièce, sur une estrade, flanquée de deux sièges sans bras. C'étaient, bien sûr, les places respectives du président et des officiaux, juges de l'officialité. Devant eux, une table longue sur laquelle il avait disposé, à l'attention desdicts juges, trois verres et une grande cruche d'eau, ainsi qu'un flacon de vin de Beaune. Il n'avait pas osé, pour cette occasion, répéter la tentative de Reims, où il avait servit l'infâme Clermont aux juges.

Lui même s'était prévu un tabouret sur le côté de la pièce, en face du maigre bureau du greffe.

Ces préparatifs faits, il fit ouvrir la salle et attendit patiemment le reste du personnel de l'officialité et, s'ils se conformaient à leur convocation, les deux époux Sakurahime et Pierrick.

Le Père Alexandre. se présenta à la convocation :

"Bonjour Monseigneur

C'est bien ici qu'on a besoin de mes services ?"

Invité

Le prélat accueillit avec bonhomie le prêtre autunois.

Oui, mon père, c'est bien ici; vous êtes à nouveau le premier arrivé. Nous attendons encore la mère Gwendohermio, les époux, et le cardinal-président.

Invité

Jour dit, au petit matin.
Dans une robe toute simple, qui ne laissait pas deviner son rang ni ses fonctions, mais adaptées à ces tristes circonstances, la Borgne Blanche se présenta au Palais archiépiscopal.
Rapidement, elle fut aiguillée vers la salle d'audience, et c'est avec une légère appréhension que ses pas l'y portèrent.

La salle n'était pas comble, loin s'en fallait, mais c'était peut-être normal, elle ne saurait le dire.

Elle aperçu un prêtre, puis le procureur épiscopal.
Elle était donc au bon endroit.

Elle frappa quelques coups discrets sur l'huis de bois pour annoncer son arrivée.

Monseigneur, mon père, mes respects.

Puis-je m'installer ou dois-je patienter dehors? je ne suis point très au fait du déroulé de la procédure proprement dite...

Invité

Le procureur ecclésiastique lui présenta le banc faisant face aux juges à l'opposé de la pièce.

Bienvenue, ma fille. Vous pouvez d'ores et déjà vous installer. Le reste du tribunal sera bientôt assemblé.

Invité

D'une inclinaison de tête, elle remercia le procureur, puis selon les indications, alla prendre place sur le banc indiqué.

Invité

Après avoir errer un peu dans les couloirs, Hérisson finit par trouver la bonne salle.
Il avait été retardé par un garde stupide qui lui avait demandé de lire encore et encore un panneau remplis de caractères bizarres et ce n'est qu'a la cinquième fois qu'il fut autorisé à passer.

Bonjour Monseigneur, Bonjour mon père.
Pierrick de Bergendael, mais par habitude tout le monde m'appelle Hérisson.

Il fit un léger signe de tète à l’adresse de son épouse

Invité

Lui désignant le banc pour qu'il puisse patienter assis.

Mon fils, bienvenue. Le tribunal s'assemblera incessamment.

Nombre de messages : 74 Age : 33 Diocèse : Lyon Date d'inscription : 03/07/2009

Gwendohermio arriva dans la salle.

Bonjour, j'espère que je ne suis pas en retard.

Mère Gwen salua les personnes déjà présentes et alla s'asseoir près du père Alexandre, sur le banc des officiaux.

Invité

Bienvenue. Non ma mère, nous attendons encore le président pour ouvrir l'audience.

Invité

Patientant sur le banc, elle vit Héri arriver.
A son signe de tête destiné à la saluer, un autre lui répondit tandis qu'il s'installait non loin.

Débuta alors l'attente de l'ouverture suite à l'arrivée du président.

Invité

Le prélat arriva et salua chacun avant de prendre place, portant ses bésicles devant ses yeux pour se lancer.

L'officialité archiépiscopale se réuni ce jour sous ma présidence, en ma qualité d'Archevêque de Lyon.
Monseigneur Alboin de Valyria siégera à titre de procureur ecclésiastique. Père Alexandre et Mère Gwendohermio agiront à titre d'officiaux pour le procès.

Nous examinerons aujourd'hui la demande de Sakurahime, de voir son union maritale et scellée par le sacrement du mariage avec Herisson53, dissoute. Une fois les motivations et les effets d'une telle dissolution discutées et pesées par le présent tribunal, nous rendrons une décision sur l'opportunité de procéder, ou non, à une telle dissolution, et selon quelles modalités.

Précisons que les deux époux ont été unis en l'église de Montluçon, par Patrocle 34, en présence des témoins Cortina et Voltarene, selon les rites consacrés par nôtre Sainte Mère l'Eglise, en conformité au dogme et à la sainte doctrine.
Que ce mariage eut lieu le cinquième de septembre mille quatre cent cinquante-sept, et que trois enfants ont été engendrés de ladite union.

Je déclare ce procès ouvert. La parole est au procureur.

Invité

Son Eminence le président a si bien dit les choses, que je serais en peine d'ajouter au réquisitoire quoique ce soit qu'il n'ai déjà dit.

S'approchant de la table des juges.

Cependant, il sera bon de signaler que la demande est conjointe, et qu'il s'agirait donc d'examiner une dissolution dans le cadre d'un consentement mutuel. Un courrier de l'époux en atteste, jointe au dossier, et lui-même est présent pour témoigner.

Ajoutons que la plainte en dissolution se fonde sur la disparition des sentiments amoureux et l'abandon de domicile conjugal, ainsi que prévus par la Bulle Ad mundi salutem per sanctificationem.

Dépose le dossier pour consultation par le président et les officiaux:

Spoiler:

* NOM IG DU REQUERANT Sakurahime

* TYPE DE LA REQUETE
dissolution - ~~annulation~~

* MOTIFS DE LA REQUETE

Articles 6.1 et 6.3 de la Bulle Ad mundi salutem per sanctificationem 1.II.

- Article 6.1 :La disparition des sentiments amoureux entre les époux,

- Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

* EPOUX
- nom IG : Herisson53 (Pierrick de Valrochelles-Bergendael)
- résidence IG : Sémur
- baptême : 5 avril 1454 / Montluçon / Patrocle34 / ~~parrain~~

Citation :

[RP] Dissolution de mariage - Sakurahime et Pierrick de Valrochelles-Bergendael 917498Alboin3

Certificat de baptême - Pierrick de Valrochelles-Bergendael

Monseigneur Alboin, recteur de la Congrégation de Sainct Thomas, vicaire diocésain de Lyon, curé de Bourg, missus inquisitionis, procureur ecclésiastique général de France, procureur ecclésiastique de Lyon, à qui de droit: Salut et diletction.

Certifions par la présente, sur la foi des registres sacramentels romains, que le dénommé Pierrick de Valrochelles-Bergendael [ig:Herisson53] a reçu le sacrement du baptême en la paroisse de Montluçon le cinquième d'avril Mil quatre cent cinquante et quatre, lors d'une cérémonie officiée par le dénommé Patrocle34.
Le dict Pierrick de Valrochelles-Bergendael a donc statut de Fidèle de la Saincte Église aristotélicienne romaine, pour en jouir de tous les privilèges au sein de la Communauté.

Dominus Vobiscum

Faict à Lyon, l'An mil quatre cent soixante et trois, le quatrième mois de cette année, le vingt-et-unième jour de ce mois, par ma main, signé, scellé.

* EPOUSE
- nom IG : Sakurahime
- résidence IG : Sémur
- baptême : 12 juillet 1457 / Montluçon / Patrocle34 / ~~parrain~~ /

Citation :

Certificat de baptême - Sakurahime de Valrochelles-Bergendael

Monseigneur Alboin, recteur de la Congrégation de Sainct Thomas, vicaire diocésain de Lyon, curé de Bourg, missus inquisitionis, procureur ecclésiastique général de France, procureur ecclésiastique de Lyon, à qui de droit: Salut et diletction.

Certifions par la présente, sur la foi des registres sacramentels romains, que la dénommée Sakurahime de Valrochelles-Bergendael [ig:Sakurahime] a reçu le sacrement du baptême en la paroisse de Montluçon le douzième de juillet Mil quatre cent cinquante et sept, lors d'une cérémonie officiée par le dénommé Patrocle34.
La dicte Sakurahime de Valrochelles-Bergendael a donc statut de Fidèle de la Saincte Église aristotélicienne romaine, pour en jouir de tous les privilèges au sein de la Communauté.

Dominus Vobiscum

Faict à Lyon, l'An mil quatre cent soixante et trois, le quatrième mois de cette année, le vingt-et-unième jour de ce mois, par ma main, signé, scellé.

* MARIAGE
- date : 5 septembre 1457
- lieu : Montluçon
- officiant : Patrocle34
- témoins : Cortina et Voltarene

- enfants : oui - ~~non~~ Seve, 13 ans + les jumeaux Guillaume et Richard, 1 an

Citation :

Certificat de mariage - Pierrick et Sakurahime de Valrochelles-Bergendael

Monseigneur Alboin, recteur de la Congrégation de Sainct Thomas, vicaire diocésain de Lyon, curé de Bourg, missus inquisitionis, procureur ecclésiastique général de France, procureur ecclésiastique de Lyon, à qui de droit: Salut et diletction.

Certifions par la présente, sur la foi des registres sacramentels romains, que les dénommés Pierrick de Valrochelles-Bergendael [ig:Herisson53] et Sakurahime de Valrochelles-Bergendael [ig:Sakurahime] ont contracté une union sous le saint sceau du sacrement marital en la paroisse de Montluçon le cinquième de septembre Mil quatre cent cinquante et sept, lors d'une cérémonie officiée par le dénommé Patrocle34 et en présence de leurs témoins respectifs Cortina et Voltarene.

Dominus Vobiscum

Faict à Lyon, l'An mil quatre cent soixante et trois, le quatrième mois de cette année, le vingt-et-unième jour de ce mois, par ma main, signé, scellé.

* PIECES COMPLEMENTAIRES

Citation :: Expéditeur : Herisson53
Date d'envoi : 23/04/1463 - 22:21:32
Titre : Re: Plainte en dissolution de mariage
Monseigneur Alboin,

Je vous confirme en tout point les dires de dame Sakura.
Cela fait maintenant plus de six mois qu'elle n'est plus apparue au domicile conjugal.
Je ne peux préjuger des sentiments de dame Sakura, mais en ce qui me concerne il est certain que
l'amour qui nous animaient au début de notre mariage s'est perdu dans les limbes du temps.
Mais cela ne date pas d'hier, cela fait des années maintenant que nous vivons en étranger des vies différentes.
Moi dans mon échoppe, elle toujours sur les champs de batailles ou à la commanderie,
ne repassant épisodiquement qu'un jour ou deux au domicile pour de brèves retrouvailles ou pour m'en ramener les fruits.
Je n'ai même pas eu la joie d'assister à la naissance de nos jumeaux, l’accouchement s'étant fait au loin au sein de la commanderie.

Je souhaite évidement la dissolution de notre mariage pour la paix et le salut de mon âme.
Car pendant ces longues années, par la grâce d'Aristote, le très-haut ma permit de garder la tête froide.
Mais je ne suis qu'un homme, la chair est faible et les tentations deviennent de plus en plus grandes, je redoute que le sans-nom me pousse vers le péché d'adultère.

En ce qui concerne les enfants:
Les filles sont majeures et sont maintenant capable de gérer leur destin.
Je suppose que Seve continuera à suivre sa maman au sein des dames blanches.

Par contre, j'aimerais conserver la garde des jumeaux, au moins jusqu’à leur age de raison
et voir à ce moment la formation qu'il sera bon de leur donner.

Salutations respectueuses
Hérisson

Puis, il ajouta:

Il y a encore une circonstance qui doit, je crois, être clarifiée par ce tribunal pour fonder un jugement éclairé: celle du statut des époux.

S'ensuivirent quelques murmures destinés au cardinal-archevêque de Lyon.

Invité

L'air de rien, la borgne somnolait sur son siège.
C'était vraiment long, mais fermer l'oeil l'aurait entrainé trop loin du tribunal, dans d'autres sphères, un autre monde, agréable, doux et sans heurt, sans guerre ni conflit.
Mais ce n'était point le moment... Comment expliquer qu'à un moment aussi important elle se laisse aller, emportée par l'attente?
Outre le manque de respect dû au tribunal en ce jour réuni, elle risquait surtout de passer pour celle qui s'en fichait, alors que rien n'était moins vrai.

La Borgne fit donc ce qu'il fallait pour lutter, papillonnant, jusqu'à ce que le Président arrive.
Surprise de voir qui le présidait, elle n'y avait guère prêté attention à dire vrai, elle n'en montra rien, se contentant de répondre aux salutations silencieuses de Son Eminence, puis reporta son attention sur le discours d'ouverture, puis sur l'intervention du Procureur.

Qu'entendait-il par la circonstance du statut des époux? cela restait un mystère, qui ne tarderait pas à être éclairé, à n'en point douter.

Invité

Hérisson mit à se trémousser sur le banc car le fondement commençait à lui faire mal, peu habitué qu'il était à la position assise.
Pour passer le temps, il admirait les tableaux qui garnissaient la grande salle et qui représentaient pour l’essentiel des scènes du livre des vertus.

Maintenant que la séance était commencée, son attention était concentrée sur les protagonistes et il attendait leur décision avec impatience.

Invité

Le Prélat commença finalement, après avoir étudié longuement les pièces du dossier. Il s'adressa à Sakurahime.

Ma fille, pour commencer, je me dois de vous questionner sur votre participation dans la Croisade contre Eusaias. Vous étiez, à l'époque, Grand Maitre de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'écu vert. Avez-vous participé à des combats contre les Saintes Armées en Croisade, pour défendre l'hérétique Eusaias Blanc-Combaz?

[HRP: Je suis vraiment désolé, j'étais dans mes examens de fin de session qui m'ont tenus à l'écart du jeu. Mea maxima culpa.]

Invité

Un hochement de tête lorsque le Cardinal ouvrit les debats pour lui poser directement la première question.

Elle se leva et répondit avec la plus grande franchise.

Éminence...
A l'epoque je n'etais que lieutenant de mon Ordre, ce qui equivaut au bras droit de la Capitaine, notre Chef militaire.
Je n'ai ete nommée Grande Amazone qu'en janvier de cette annee, mais peu importe, l'engagement reste le même, quelque soit notre grade et notre rôle.

Je me souviens de cette campagne, c'est à cette occasion qu'alors Ambassadrice Apostolique pour le Bourbonnais-Auvergne, j'ai démissionné de mes fonctions, avant d'être nommée en tant que membre honoraire de la nonciature apostolique, puis demise de mes fonctions pour une raison légitime de conflits d'intérêts.
Je me souviens également que lors de ce conflit, nous sommes restées, j'entends par là les membres des OR, en arrière garde, nous n'avons participé à aucun combat et encore moins contre les Tres Saintes Armées.
A dire vrai, je n'ai tiré l'épée et n'ai combattu que contre Fatum et diverses engeances brigandes de cette espèce.

(Hrp: aucun souci, je sais ce que c'est Wink

)

Invité

Le prélat acquiesça.

Bien. Je vous remercie pour ce complément d'information, ma fille. La parole est au procureur.

Invité

Elle arriva, un brin essoufflée, un dossier sous le bras et sa canne dans sa main libre. Elle murmure à l'oreille du garde à l'entrée de la salle puis pénètre dans la dite salle d'audience.

Un regard qui embrasse la scène puis un joyeux...

Adissiatz ! Je vous prie de me pardonner, on m'a prévenue fort tard que Monseigneur Alboin avait du quitter l'audience.

Puis, se présentant à ceux qu'elle ne connait pas...

Ariana Del Casalièr, encantada.

Afin de ne pas ralentir, encore plus, le procès de dissolution, elle va prendre place et dépose son dossier devant elle. Puis, avise Sa Merveilleuse Éminence afin de savoir où l'on peut bien en être...

Spoiler:

Invité

Le procureur, visiblement victime d'un malaise, avait dû quitter l'audience. Mais depuis lors, l'attente se faisait longue, et la borgne s'inquiétait véritablement, jusqu'à ce qu'une tête connue se présente afin de le remplacer, à son plus grand soulagement.

Bonjour à vous.

Elle n'ajouta rien d'autre, ce n'était ni le lieu ni le moment.

Invité

Spoiler:

Invité

Spoiler:

Invité

Le prélat laissa la Procureur examiner les minutes, puis la considéra.

La parole est à vous, ma soeur.

Invité

Ah c'était donc déjà à elle ? Elle se racle la gorge, laisse son dossier ouvert devant elle car bien qu'elle ait tout lu, elle a une question fort simple à poser avant d'éventuellement en poser d'autres. Elle se lève donc, remercie d'un sourire le président de lui avoir donné la parole puis...

Ma Sœur, j'aimerais beaucoup savoir depuis quand vous faites partie de l'Ordre des Dames Blanches ?

Et pour le moment, ce sera tout !

Invité

Le nouveau Procureur installée, les choses reprirent leur cours initial, et cette dernière entrepris de l'interroger.
Lorsqu'on lui offrit la parole, elle se leva donc pour répondre avec franchise et sincérité.

J'ai intégré l'Ordre en décembre 1458.
La prise du château de Clermont avait laissé une plaie ouverte en moins, un besoin que l'Ordre comble depuis lors.
J'ai gravi les échelons et occupé divers postes jusqu'à mon adoubement en mai 1461.
J'ai été élue à la tête de l'Ordre en janvier de cette année.

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