[RP] Bureau du Père Alexandre.

Nombre de messages : 16 Date d'inscription : 22/10/2017

Je ne manquerais pas de lui passer votre bonjour, je suis certaine qu'il en sera même ravi.

Un sourire sincère et de continuer.

Je serais honorée que vous me fassiez faire la pastorale par contre il n'est pas question pour nous de quitter le duché mais juste de changer de village donc si vous pouviez etre aussi celui qui s'occupe du bapteme cela me plairais plutôt !

Discrètement elle croise les doigts de la main espérant qu'il accepte sa demande.

Sujet: Re: [RP] Bureau du Père Alexandre. Dim 29 Oct 2017 - 23:23

"Si c'est dans la mesure du possible, je célébrerai votre baptême avec plaisir."

Le Père Alexandre. se leva et l'invita à le suivre dans le couloir en sortant du bureau :

"Suivez moi ma Fille c'est ICI que nous travaillerons"

Bonjour. Entre timidement en regardant un peu partout et s'interroge à voix basse sur un ton dès plus doux. Y'a t-il quelqu'un en ce lieu qui aurait la gentillesse et l’amabilité de m'aider ?

Alexandre. entendit une voix qui provenait de l'interstice de la porte de son bureau.

"Entrez c'est ouvert !" dit-il sur un ton accueillant.

Pousse la porte et sourit en s'inclinant afin de saluer l'homme d'Eglise.

Bonjour Mon Frère. Je me présente à vous. Eden, nouvellement élue, Évêque de l'Archidiocèse de Lyon. Veuillez d'abord m’excuser pour la lenteur de cette visite. J'aurais aimé venir vous voir plus tôt afin de me présenter à vous. Lui sourit.

Je souhaite vous apporter mon aide, si vous avez besoin de quoique se soit. Dites moi, ce que je pourrais faire pour vous être utile.

Aussi, avez vous un Évêque suffragant ?

A la vue de l'évêque, Alexandre se leva puis s'inclina devant elle comme le voulait l'usage.

"Bonjour Monseigneur Eden, je vous félicite pour vos nouvelles fonctions, soyez la bienvenue à Autun."

Il lui sourit puis la pria de s'assoir, d'un geste de la main, sur une des deux chaises de son modeste bureau.

"Je vous remercie de votre visite et vos bonnes intentions. Je n'hésiterais pas à vous faire savoir si j'ai besoin d'aide. L'évêque suffragant est Monseigneur Miguael_enguerrand."

Eden lui sourit et s'assied.

Merci pour vos félicitations. Je les dois à Son Eminence. Appelez moi Eden et oubliez le Monseigneur. Nous sommes entre nous.

Merci de m'accueillir avec tant de gentillesse.

Je vous gêne peut être..en vous proposant mon aide. Passe sa main dans ses cheveux.

Est-ce que le Diocèse d'Autun est indépendant de Lyon ? Comment le ressentez vous ? Comment avez vous l'habitude de travailler en ces lieux ?

Lui sourit. Je vous pose peut être trop de questions, n'est-ce pas ? Alors que nous nous connaissions à peine.

"Le diocèse Autun fait partie de l'Archevêché de Lyon donc je suppose qu'ils sont liés."

Il poursuivit calmement :

"Je fais les messes du mercredi et du dimanche, je fais les pastorales dans mon bureau et je reçois les fidèles tous les jours en confession."

Il lui sourit puis dit :

"Les questions sont justement là pour faire connaissance."

Très bien Mon Frère. Lui sourit. Puis-je connaître aussi votre prénom ?

En fait, je vous explique pourquoi je vous ai demandé si vous souhaitez de l'aide. Son Eminence a développé plusieurs projets par le biais d'aides financières :

- Aides aux mairies pour l'amélioration de leur défense, exemple : les murailles ou paiement des miliciens - Et, en cas de pillage.
- Aides accordées aux personnes poursuivant leur études spirituelles.
- Et, aides aux personnes qui ont fait l'objet de brigandage sur les routes.

Non, point une aide sur votre excellent travail. Vous en savez plus que moi et je suis certaine que vous avez pratiqué bien plus de chose que moi dans ces domaines. Sourit.

C'est pourquoi, j'aimerai travailler avec vous et développer certaines idées ou projets. On peut débattre sur certains points.

Savez vous si Monseigneur Miguael_enguerrand vient en ces lieux ? Ou dois-je lui écrire missive ?

Qu'en pensez-vous ?

"Je m'appelle Alexandre. , excusez moi, j'avais cru que vous me connaissiez déjà..."

Il s'inclina pour se présenter puis reprit :

"Je vais vous répondre concernant mon activité à Autun : je ne fais que servir les paroissiens d'Autun et je ne me mêle point des affaires de la mairie et encore moins de celles du Duché. Bien entendu, j'offre aide et secours à toutes les personnes qui subissent un préjudice ou qui se trouve dans le besoin à Autun.

Je ne gère rien au niveau des finances du clergé et c'est très bien ainsi. Il faut vous dire que mon nom et ma réputation ne sont pas très appréciés dans les hautes sphères. Il est préférable que je reste discret et cela dans l'intérêt de tous.

J'évite ainsi de faire les sacrements aux Nobles préférant les diriger vers l'évêque dont le rang est plus en adéquation avec leur statut, leurs aspirations et leur ego.

Il vaut mieux en effet que vous écriviez à Monseigneur Miguael_enguerrand qui sera plus à même de vous aider dans vos projets."

Il lui sourit gentiment après son explication.

S'incline à son tour. Enchanté Frère Alexandre.

C'est tout à votre honneur d'aider les personnes subissant un préjudice. Justement, j'appuie sur ce point. Surtout, si vous avez besoin de quoique se soit. Ecus ou pains, je pourrais vous aider.

Lui sourit et lui dit tout bas : Ho ! vous avez une réputation sulfureuse. Je suis curieuse. Je sais c'est un vilain défaut. J'assume totalement mes défauts. Dites moi en plus... Vous avez éveillé ma curiosité.. Sinon je resterais sur ma fin. Et laisser une femme ainsi... Ce n'est absolument pas correct.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi vous restez terré. Tout le monde fait des erreurs. C'est Humains. De plus, le pardon est aristotélicien, non ? Alors. Qui sont ceux qui ne pardonnent pas ?

L'écoute et acquiesce au moment où Alexandre 'invite à prendre contact avec Monseigneur Miguael_enguerrand.

"J'offre généreusement mon aide sur mes deniers personnels, ce n'est pas un problème cependant je vous remercie pour votre offre."

Il lui sourit puis poursuivit :

"Monseigneur Pie de Valence m'a absout de tous mes pêchés et je sers désormais le Très-Haut pour la même raison. Je doute que de vieilles histoires passées puissent intéresser une jeune femme active comme vous. Malheureusement, il se trouve que le Duché de Bourgogne garde précieusement et fièrement à jour des listes de noms qui résonnent comme étant des ennemis potentiels de ceux qui dirigent la Bourgogne depuis plus de dix ans.

Je ne me plains pas de mon sort et je m'en remets au Très-Haut pour ce qui est de me guider au quotidien pendant les jours qui me restent à vivre sur cette terre."

Il devait lui paraitre bien sombre et un tantinet rabat-joie, pas le genre de discussion qui remontait un moral...

Bien, mais si vous avez besoin, n'hésitez surtout pas. Ha ! j'ai omis de vous dire.. J'ai mon ancienne femme de compagnie qui est en train de faire le tour des villes de Bourgogne pour me transmettre le nom des curés. Elle est chez vous ce jour, je crois. Elle s'appelle Raymonde.

Justement en parlant de la Bourgogne, je souhaiterais avoir plus de précision. Pouvez vous m'en dire un peu plus. Leur fonctionnement, ceux à qui ont peu faire confiance ou non.. Mon fils est maire à Mâcon. Bien qu'il ai du caractère, je m'inquiète quand même un peu.

Qu'en aux registres, je ne suis pas quelqu'un qui va fouiner pour ce genre de chose. Je m'y refuse catégoriquement. Sauf pour la validité de certains actes.

Converser avec vous est de plus plus sympathique. Vous comprenez. Lui sourit gentiment.

Ne pensez pas trop à la mort. Plus vous y pensez plus, moins vous profitez de chaque instant. La vie et l'amour sont des choses essentielles. Il ne faut pas passer à côté.

"La mort fait partie de la vie quant à l'amour j'ai du raté un épisode."

Il lui sourit puis reprit :

"Votre fils aura l'occasion de se faire une opinion lui-même sur les gens qu'il va devoir côtoyer. S'il est en accord avec ceux qui dirigent, il n'y aucune raison d'être inquiète."

Il ajouta en réponse à son compliment :

"Converser avec vous est très agréable aussi pour moi, je vous remercie."

Se mordille un peu les lèvres et relève le bout de son nez.

C'est dommage pour l'Amour. Il existe plusieurs variantes à celle-ci vous savez. Une chose est certaine, on en a tous besoin. Et celui ou celle qui me dit que non... Toussote. Je n'en croirais pas un mot.

Pour ma part, j'en ai besoin pour avancer. J'ai besoin de savoir que l'on me fait confiance et qu'à mon tour, je peux faire confiance. Une épaule sur qui m'appuyer quand je m'essouffle. Et, idem pour l'autre personne. Je ne vous parle pas d'amour charnelle. Les intentions ou attentions parfois suffisent simplement et représentent tout autant.

Voilà, comment je conçois l'amour à présent. Lui sourit.

J'ai une bonne nouvelle à vous annoncer. J'ai reçu missive et réponse de l'Archidiacre d'Autun, un homme des plus charmant à en lire ses écrits.

Lui tend la missive pour lecture avec un beau sourire :

Code:: De Miguael_enguerrand Date d'envoi Le 14 Mai 1466 à 14h05
Objet Ponovno: Présentation et information
Expire le 03 Juin 2018
Ma soeur,

Je vous remercie pour votre missive, je suis très honoré de la recevoir.
Je suis bien évidemment très favorable à une collaboration en bonne entente entre nos deux diocèses. Des problèmes de santé récurrents et les reponsabilités que j'ai par ailleurs en tant que noble et vassal du Pape m'empêchent de m'occuper du diocèse d'autant à la mesure de ce que je souhaiterais lui apporter. Je suis à ce poste car il était vacant depuis plusieurs mois et qu'aucun candidat n'émergeait. Je regrette que la vie religieuse dans le diocèse soit si faible mais je le vis comme une fatalité.

S'agissant d'un mariage entre deux fidèles relevant du diocèse d'Autun, j'accepte tout à fait que vous procédiez à celui-ci sous les réserves que vous avez vous même évoquées, que toutes les conditions requises pour le mariage soient remplies. Pouvez-vous me donner le nom des fidèles dont il est question ? Peut-être ai-je eu par le passé un différend avec l'un d'eux ou qu'il existe un différend entre familles... C'est si courant au sein de la noblesse française !

Que le Très-Haut vous garde,
Miguaël Enguerrand de la Louveterie, Archidiacre d'Autun.

Le curé sourit puis lut la missive en question.

"C'est une bonne nouvelle en effet. Je savais que vous auriez une réponse rapide et positive auprès de l'archidiacre d'Autun. Vous allez pouvoir ainsi travailler en toute confiance au cœur de vos nouvelles fonctions."

Il lui sourit à nouveau pour prolonger cet instant cordial.

Est restée suspendue à son sourire, secoue la tête un peu juste pour redescendre.

L'AEF a fait une annonce concernant le mariage de Sa Grâce Otton. L'avez vous vu ? Qu'en pensez-vous ?

Vous avez des contact avec vos confrères ? Je pense à blanche, notamment ou d'autres curés ?

Alexandre. prenait plaisir dans cette entrevue et il lui répondit aussi calmement qu'amicalement :

"Je ne puis donner mon avis sur le sujet car je ne connais pas la source de cette histoire. Autun se trouve assez loin du palais ducal de Dijon. Je suppose que cette annonce est fondée."

Il enchaina sur l'autre sujet :

"Je n'ai aucun contact avec mes confrères, je ne croisa jamais personne à Autun. Nous avons tous un emploi du temps bien rempli avec nos charges."

Il finissait toujours de lui répondre avec son plus beau sourire.

Fond littéralement à la vue d'un simple sourire, c'est très humain et chaleureux. Ce qui rend les échanges bien plus vivants et agréables.

Bien. Moi, ce qui me chagrine est que vous soyez seul ici. Je vais demander à Son Eminence si vous pouvez participer un peu plus. Et que vous soyez Vicaire Général. Lui sourit. Je ne vous laisserez pas le choix. Lui fait un clin d'oeil amusé.

Je pense que vous êtes de bons conseils. De plus, vous êtes ici depuis bien plus longtemps que moi.

Alexandre. lui répondit poliment :

"Je tiens à rester seulement curé d'Autun, cette mission me convient tout à fait et je ne prétends à aucune autre fonction. Je vous remercie pour votre proposition mais je préfère rester dans ma paroisse, proche de mes fidèles et loin des turpitudes du monde temporel générées par le pouvoir et l'ambition des nobles et de tous les Grands de ce monde."

Il lui sourit puis reprit :

"Je ne suis pas seul à Autun, je suis entouré de villageois assidus à la messe et venant à la confession régulièrement. Il ne faut pas être chagriné pour autant vous savez ! C'est une vie que j'ai moi-même choisi et je ne m'en plains pas. J'essaye de diffuser au mieux le message d'Aristote et du Très-Haut tout en restant proche du peuple oublié des hautes juridictions royales, ducales et papales."

Alexandre. saisit le broc d'eau et versa à boire pour Eden et pour lui dans les deux modestes gobelets qui se trouvaient sur sa table.

"Partageons l'eau fraiche et limpide du puits, notre agréable bavardage assèche quelque peu le palais et la langue"

Il lui tendit le gobelet, lui sourit et but une gorgée en la regardant dans les yeux...

Soutiens son regard et est prise à son propre jeu. Boit une gorgée d'eau en lui offrant son plus beau sourire.

Vous m'avez vaincu... Soupire.

Alexandre. profita du beau sourire offert par son interlocutrice puis lui répondit :

"Je ne cherchais pourtant pas à vous vaincre, en aucune manière. Je suis certain que vous trouverez quelqu'un à la hauteur des fonctions supérieures dans le diocèse. Cependant, croyez bien que vous avez mon soutien le plus inconditionnel ainsi que tous mes vœux de réussite dans votre tâche, aussi ardue soit elle."

Il n'avait, en effet, jamais chercher à établir un rapport de défiance et il était bien navré de voir Eden si désappointée...

Lui sourit. Vous êtes adorable ! Mais, ne vous inquiétez pas. Je garde la tête froide. Je suis ordonnée. Rit.

Mais, vous avez quand même du charme.. Il faut l'avouer.

Dites moi... J'ai besoin de savoir quelque chose.. Pourquoi l'Evêque ne vient pas ici ? Que s'est-il passé ? Et, ne me dites parce qu'il est occupé ailleurs... Hummm. Il pourrait venir me voir et faire un petit effort.

Et, comme vous êtes proche des villageois vous n'avez pas croisé de sorciers ou d'hérétique ?

Alexandre. sourit en entendant qu'il émanait de lui du charme, selon elle, en conversant avec l'Archidiacre de Lyon.

"Merci pour le compliment que je puis vous retourner en ce qui concerne le charme."

Il reprit un peu son sérieux pour répondre aux autres questions :

"Je ne connais pas l'évêque d'Autun, c'est Monseigneur Pie qui l'a nommé, alors je pense que c'est à lui qu'il faut le demander. Depuis des années, c'est un peu la valse des évêques ici et je n'ai parfois même pas le temps d'assimiler leur nom."

Alexandre. lui sourit puis reprit :

"Je n'ai pas croisé de sorciers ou d'hérétiques à Autun. Je dois vous préciser que pour moi, c'est mon avis personnel, qui me vaut souvent beaucoup de tort, les douaniers ou autres employés ducaux, qui lisent l'avenir et lisent les noms sur le front des gens, de même dans la nuit la plus noire, sont des sorciers qui usent de pratiques douteuse pour mener à bien leur mission souvent contestable... Vous allez me trouver un peu rebelle et vous comprenez mieux ainsi pourquoi je reste cloitré à Autun dans mes fonctions."

Alexandre. rit un peu avant de dire :

"Vous devez me trouver bien moins charmant tout d'un coup !"

Rit de bon de coeur.

Non, vous restez avec votre charme. Et, moi qui pensais vous confier une mission de la plus haute importance. Soupire.

Vous savez avant d'être ordonnée, j'ai occupé un peu de charge ducale, et aussi pour l'empire. J'ai côtoyé des gens que j'ai moi même formé. J'ai travaillé au côté de Nikolaï Jagellon en tant que juriste, éditer des lois, etc.. ou encore Sarah pour l'art de la blasonnerie et ès sigillographie...

Et, je vous confesse que mes lois étaient bien différentes. Je prônais la loi du talion. Ne serait-ce que pour les brigands et le soulagement que cela me procurais de leur botter les fesses. J'avais aussi une cravache en mairie. Pour faire avancer mes conseillers à la baguette. Lui sourit.

Et, figurez vous que j'ai de très bon rapport amicaux encore avec eux. Lui fait un clin d'oeil.

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